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Atypique, cette contestation n'a pas bloqué le [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] pays comme lors du mouvement social de 1995 ou plus encore en Mai 68, spectres que l'on s'est complu à . Elle n'a ressemblé ni à la fronde sur les retraites de 2003 ni à celle contre le contrat première embauche en 2006. Avec des blocages multiples mais localement limités, à géométrie et à durée variables, auxquels se sont ajoutées des "manifs" de lycéens et d'étudiants, d'une ampleur très inférieure à celles de 2006, elle s'est traduite par une pagaille sociale qui a quelque peu déstabilisé l'Etat. Les [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] journées d'action ont permis d', de et d' la contestation.
Il reste que, au regard du dialogue social, la sortie de crise est aléatoire. Le 25 octobre, reprenant une interpellation de l'intersyndicale, M. Chérèque a réclamé des négociations sur l' des jeunes et des seniors. Laurence Parisot, la présidente du Medef, a saisi la balle au bond avant de un pas de [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] c?té en proposant [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] au préalable une "délibération sociale". Mais que Fran?ois Fillon, qui s'érige en défenseur du dialogue social, reste à Matignon ou qu'il soit [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] remplacé par , que la sociale "obsède", la réconciliation du avec les syndicats prendra du temps. Si jamais elle finit par se .
Les syndicats ont préservé, malgré les sorties de FO et la radicalité de Solidaires, une unité inédite à huit. Mettant leurs divergences [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] sous le boisseau, MM. Thibault et Chérèque ont agi au coude à coude. "La CGT et la CFDT ont un intérêt commun à de concert, note [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] l'UIMM, si possible dans le [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] cadre d'une intersyndicale qui gomme en partie l'image, négative dans l'opinion, des divisions syndicales."
Pour le syndicalisme, il s'agit pourtant d'une défaite en chantant. Faute d' des [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] résultats, il a amélioré son image. Comme l'a noté le conseil national de la CFDT, le 21 octobre, il a "gagné la bataille de l'opinion", bénéficiant jusqu'au bout du soutien d'une large majorité des Fran?ais. A contrario, M. Sarkozy l'a perdue. "Ce n'est pas parce qu'une loi est promulguée qu'elle devient juste", a proclamé Fran?ois Chérèque. Aux yeux des syndicats, au diapason de l'opinion, la réforme votée par le Parlement aura tous les contours de la légalité mais restera frappée d'illégitimité. "Ils ont gagné la bataille de la légalité, observe Alain Olive, secrétaire général de [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] l'UNSA, on a gagné celle de la légitimité." A défaut d'être sociale, la sanction pourrait être, en 2012, . "L'histoire montre, a affirmé Bernard Thibault, que les précédentes réformes des retraites ne sont pas restées sans effet sur le comportement des électeurs."
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une neuvième journée d'action avant la promulgation de la loi sur les retraites, la CGT a d? se résigner, pour préserver son alliance avec la CFDT, à un vague "rendez- national de mobilisation dans la semaine du 22 au 26 novembre" dont les contours flous doivent être précisés le 8 novembre. Jeudi 4 novembre, l'intersyndicale CFDT-CFE/CGC-CFTC-CGT-FSU-UNSA, qui organise, le 6 novembre, avec l'appui de FO et de Solidaires, une "journée de mobilisations et de manifestations", a douloureusement sauvé son unité. Un compromis qui montre la difficulté de la CGT à reconna?tre que la contestation sociale s'éteint lentement mais s?rement. Dès lors, le 6 novembre sera un baroud d'honneur ou un ultime pied de nez à la réforme de . Les grèves qui servaient de socle au mouvement ont cessé. Seules des actions coups de poing, marginales, accompagnent la décrue de la fronde.
L'heure du bilan a sonné. Avec la réforme de la représentativité syndicale, [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] les syndicats doivent décrocher auprès des salariés, à travers les scrutins professionnels, un brevet de légitimité. Cette nouvelle donne les contraint, plus qu'hier, à leur image et à des résultats pour l'utilité du syndicalisme. A cet égard, le bilan de ce qu'Actualité, le bulletin de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), appelle une "stratégie jusqu'au-boutiste" est en demi-teinte. Le vainqueur du bras de fer est M. Sarkozy. Il a imposé sa loi aux syndicats, en faisant des concessions trop minimes pour que les perdants puissent les [url=http://www.bqqfy.com/bbs/home.php?mod=space&uid=26][/url] [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] en trophées.
L'intersyndicale a affiché un esprit de responsabilité, évitant les surenchères - laissant à FO, qui évoque aujourd'hui "l'abrogation" de la loi, et à Solidaires le soin de réclamer le retrait de la réforme - et la politisation, alors même qu'un vent d'antisarkozysme soufflait de plus en plus fort sur la [url=http://cgi.www5a.biglobe.ne.jp/~y-kinsan/OFF-BBS/aska.cgi]moncler Le parcours du combat[/url] contestation. Cette attitude n'a pas empêché la radicalisation dans certains secteurs, mais elle l'a limitée. Les grèves reconductibles ont fait long feu à la SNCF, avec de moins en moins de grévistes. Le secteur privé est resté globalement calme, notamment dans l' et dans les banques, à l'exception des raffineries de Total. Alors que l'Elysée a loué la retenue des [url=http://t.163.com/4990316026/status/9197996311503359536]barbour paris A Fukushima, la cuve du réacteur 3 nest plus étanche[/url] confédérations, Jean-Fran?ois Copé a déploré qu'elles n'aient pas condamné le blocage de raffineries et de ports, "nerf vital du pays". Le président du groupe de l'Assemblée nationale a dénoncé "un corps syndical qui utilise des méthodes d'un autre temps".