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Quand Turner se met au travail, la composition na?t donc d'une synthèse de vrai et de faux, de naturel et d'artistique. Les comparaisons que l'accrochage permet, avec Le Lorrain par exemple, montrent qu'il n'hésite pas à la [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler-homme/]doudoune moncler homme[/url] topographie pour se de ses inspirateurs et qu'il fabrique ses paysages bien plus qu'il ne les prend sur le motif. Faut-il l'axe d'un pont, exagérer une pente, une ruine à un endroit opportun en se souvenant de Poussin ou d'un Hollandais ?
Nul scrupule d'exactitude ne le retient. Son respect de la et de la météorologie n'est pas supérieur. Turner n'est ni géographe ni climatologue : il est peintre, avec ce que cela suppose d'inventions clandestines et de libertés inavouées. En 1827, il invente un paysage de mer et l'appelle , en hommage au Hollandais. Evidemment Port Ruysdael n'existe pas.
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"Turner et ses peintres", Grand Palais, Paris-7e. Mo Champs-Elysées-Clemenceau. Jusqu'au 24 mai. Du vendredi au lundi, de 9 heures à 22 heures ; mardi, de 9 heures à 14 heures ; mercredi, de 10 heures à 22 heures ; jeudi, de 10 heures à 20 heures. 11 ?. Sur le Web : .
Mais il appara?t vite que les choses sont moins simples et que les paysages de Turner ne se définissent pas uniquement par la justesse de l'observation sur le motif et la qualité de sa transposition picturale. Non que Turner n'observe pas la nature. Pour mieux l'étudier, il ne cesse de dans son pays et en - la France, les Alpes, l', l' et l'. Il dessine en voiture et il dessine à l'arrêt. Il note les lignes directrices d'un paysage aussi bien qu'un détail pittoresque. Dans ces itinéraires, il regarde aussi attentivement Titien, Poussin, Le Lorrain ou Rembrandt. Dès que la paix avec la France le permet, en 1802, il se rend au Louvre. Les églises de Venise et les collections anglaises sont sans secret pour lui. [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] Il a la mémoire pleine des tableaux qu'il a vus et des gravures de ceux qu'il n'a pas vus.
Or c'est le contraire qui se passe, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] "Turner et [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] ses peintres" se révèle l'une des expositions [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] les plus réussies que l'on ait vues en ces lieux depuis longtemps. En une centaine de toiles - trois quarts de Turner, un quart des autres -, elle modifie l'idée que l'on a d'ordinaire de son oeuvre. Premier sujet, le plus attendu, le paysage. Turner en fait [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] son genre majeur et y introduit des nouveautés, dans l'étude de la nature, en particulier la suggestion de la lumière, du vent et du mouvement par une touche picturale fluide qui enveloppe ou dissout les contours. Cet effet atmosphérique a été repris par l'impressionnisme.
La plupart d'entre elles ont été éreintées par la critique londonienne lors de leur présentation à la . "Misérable et raté", écrivait-on alors de son Pilate, bien qu'il se place à [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] mi-chemin entre Rembrandt et Füssli. Aujourd'hui, on ne serait pas loin de cette oeuvre extravagante pour [url=http://www.yukimatsuri.tokamachi.jp/cgi-bin/yybbs/yybbs1.cgi/yybbs1.cgi%2522]www.achbanker.com/home.php Th[/url] encore plus intéressante que ses paysages. L' de la lumière auquel il se risque est subjectif, sans souci de [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] vraisemblance : ce qui est important pour l'idée est nimbé de clarté, ce qui l'est moins se perd dans des profondeurs sombres. A quoi cela fait-il ? A La Ronde de nuit. Il se trouve qu'en 1826 Turner est allé aux et que son Pilate [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] a été exposé en 1830. Ce sont de tels détails qui rendent délectable l'histoire de la peinture, quand elle se joue aussi brillamment [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] que dans cette exposition.
à Londres et le principal prix artistique britannique s'appelle le . Sa peinture a été souvent [url=http://www.yyfy.org/hj/wygkcn_GuestBook.asp]www.vivid-[/url] exposée à Paris, et au déjà en 1983. L'espoir semble donc mince d'être surpris par l'exposition organisée au Grand Palais jusqu'au 24 mai, même si elle s'appelle "Turner et ses peintres" et confronte les oeuvres du ma?tre à celles de ses inspirateurs et de ses contemporains.
L'autre évidence qui se dégage touche elle aussi à sa volonté d'expression. A Paris, à Venise, à Rome, à Vienne, Turner s'arrête devant les tableaux religieux et mythologiques. Allégories, portraits, de genre, tout l'intéresse, aussi bien Watteau que Tintoret. Il ne se veut pas que paysagiste, mais aussi peintre de figures et de fables. Pilate se lavant les mains, Une étude de Watteau, Rapha?l accompagné de la Fornarina, la sublime Jessica : autant d'oeuvres ici réunies et que l'on ne conna?t pas assez, alors qu'elles étaient aussi importantes aux yeux de leur auteur que ses nuées et ses marines.
De la [url=http://globalbusinesstalent.com/forum.php?mod=viewthread&tid=688043&extra=]giuseppe zanotti pas cher How To Make Soap Molds - Your Best Guide In Order To M[/url] première à la dernière salle, l'exposition opère par comparaisons et généalogies avec efficacité. Aussi regarde-t-on d'un autre oeil les prodigieux effets de tempêtes et de brume qu'il ose dans les vingt dernières années de sa [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] vie. Ils marquent moins une avancée du naturalisme dans la représentation objective des phénomènes que l'amplification d'effets picturaux qui ne sont pas de sa seule invention - effets lyriques, emphatiques parfois, jetés sur la toile avec une s?reté de geste parfaite : une forme d'expressionnisme presque [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] abstrait quelquefois.