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d'hébergement d'urgence de la chapelle de l' (12e arrondissement). [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] Dans le sous-sol de cette chapelle, une bonne centaine de sans-abri s'affalaient depuis des mois sur les lits de camp, les tables et les chaises pour leur comptant de sommeil. "On a d? partir", explique , 51 ans, directeur du p?le Urgence de l'association Aurore. "Le voisinage se disait gêné et puis, question sécurité, on était en dehors."
"Vous avez discuté avec les résidents ? avez vu ?", interroge Bruno Berthelot, à la sortie du centre. [url=http://graphenetimes.com/2013/09/accurate-determination-of-electron-hole-asymmetry-and-next-nearest-neighbor-hopping-in-graphene/comment-page-1/#comment-616343]Mariage gay Copé incite les militants UMP à manifester[/url] "Vous pensez vraiment que ces gars-là sont prêts à intégrer un logement seuls, comme l'espère le ministre ? Mettez-les entre quatre murs et vous verrez, au bout d'un moment, face au [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] silence, aux responsabilités, ils craqueront." L'homme de terrain appelle à ne pas br?ler les étapes. Pour lui, l'accompagnement social et le travail éducatif [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] sont indispensables. "Ici, avec nos règles de vie, on leur apprend à de l'ordre dans leur maison, et donc au fur et à mesure, ils en mettent dans leur tête."
M. Berthelot, qui assure que l'activité d'Aurore sera réduite de 20 % dès octobre suite aux restrictions budgétaires de l'Etat, [url=http://www.kfhfhh.com/forum.php?mod=viewthread&tid=1846850]hollister outlet sale La mosquée de Colomiers endommagée par un incendie volon[/url] reste sceptique face à , le secrétaire d'Etat au logement. "On a eu un exemple flagrant en 2007. Après que les SDF ont investi les berges du canal Saint-Martin avec les Don Quichotte, on leur a proposé une place en logement, avec l'offre du 'Logement pour tous'. ?a a marché pour certains, mais la moitié en est revenue de ces logements. Ils n'arrivaient pas à seuls, ils étaient dépités et culpabilisaient..."
Diniz, 40 ans, est considéré comme un déserteur en , qu'il a quittée avant d'y son service militaire. "Je risque la prison si j'y retourne", affirme-t-il. Il est arrivé en France en 2004 et a passé les six premiers mois dans la rue à Paris. Depuis, il écume les centres d'hébergement d'urgence. Son espoir est désormais de encore [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbourparis.php]barbour[/url] trois ans, afin d' dix années de résidence en France, d' des papiers et de dans la restauration.
LEUR "LA DIGNIT?"
Dans l'exigu?té du centre Pasteur, on croise au hasard Mihai, 42 ans, Roumain. Souriant et avenant, malgré sept ans de galère en France. "Je cherche du travail dans le b?timent, mais je ne trouve pas. Les patrons se méfient, les Roumains ont une réputation de voleurs, je suis victime des conneries des autres", l?che-t-il, dans un fran?ais plus qu'approximatif. "Je gagnais un peu plus de 100 euros par mois en , je n'envisage pas d'y , c'est encore plus la merde qu'ici."
Le travail paye, mais pour combien de temps ? A l'origine, le centre Pasteur ne devait que quinze jours, puis deux mois et demi... En comptant les subventions exclusives de l'Etat, en baisse cette année, le centre devrait tenir jusqu'à octobre. "Après quoi, les sans abri regagneront la rue et tout le travail de réinsertion sera jeté à la poubelle. Car les gars qui travaillent, quand ils perdent leur , ils ne peuvent plus [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] se , propre au boulot, ils s'épuisent et donc ils perdent automatiquement leur . Comme à chaque fois, on les retrouvera quelques semaines plus tard, à l'ouverture d'un centre, clochardisés", assène Alain, lucide mais pas résigné.

Tous les résidents sont accueillis et gérés par Jean-Claude, 46 ans, gardien [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] d'accueil et veilleur de nuit. Le Guadeloupéen, ancien SDF, est en CDI depuis huit ans à l'association Aurore, qui lui a "sauvé la vie". "Aujourd'hui, je suis bien dans ma peau car je me sens utile. Je gère les conflits [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti[/url] de personnalité, car parfois, c'est vrai, il y en a. Mais globalement, les résidents d'ici s'entendent bien, c'est une petite ."

Michel, 51 ans, chétif et apprécié de tous, est balloté entre les centres depuis qu'il a perdu la vue il y [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] a dix ans. "J'ai fait cinq ou six ophtalmos à Paris, ils m'ont tous parlé d'une atrophie du nerf optique. Je ne vois rien dans la rue, certains en profitent, me volent ou me frappent, j'ai peur d'y retourner", confie-t-il, de sa petite voix. Quand il n'a plus le choix, il retourne immanquablement à la gare du Nord. "Je la connais comme ma poche", dit-il.
NE PAS BR?LER LES ETAPES



"JE RISQUE LA PRISON SI J'Y RETOURNE"
Leszek, Polonais, accuse une cinquantaine d'années tourmentées. Alcoolique, il tournait, quand il est arrivé il y a quatre mois, à huit litres de vin par jour. Aujourd'hui, plus rien. L'homme s'apprête à une [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] cure de désintoxication pendant trois semaines, avant de deux heures par jour comme peintre en b?timent.
Les SDF arrivent de partout – du 115 du Samu , des maraudes, du bouche-à-oreille... Mais les places sont chères. Ceux qui ont la chance d'être installés le sont pour quelques jours, quelques semaines, parfois des mois. "C'est le but de la structure, d'en un lieu plus humain. Les gens se connaissent, se [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin[/url] tutoient, s'écoutent", relève Alain, qui leur offre un lit, un repas, une douche "et la dignité". Depuis janvier, neuf résidents ont trouvé du boulot. "Ils commencent par deux heures par jour, puis quatre, puis six jusqu'à sept heures", précise Alain, qui dispose, après quinze ans de terrain, d'un bon réseau de partenariat avec les .
Le personnel d'Aurore avait réussi malgré tout à 22 personnes au travail, la plupart à temps partiel, certains en CDI, dans le b?timent ou la [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] restauration. Avec [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] le soutien de l'Assistance publique-H?pitaux de Paris (AP-HP), qui l'incitait à son travail d'accueil et de réinsertion, Aurore a donc été autorisé à dans l'urgence le refuge du centre Pasteur, doté d'un étage, d'un mobilier sans ?me et de seulement 35 places. Toutes sont occupées depuis le premier soir. "Si on avait une capacité d'accueil de 100 places, on serait complet", affirme , 54 ans, responsable du centre, [url=http://www.xawole.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=1547135]giuseppe zanotti sneakers The Importance Of Phone Systems For Small Office[/url] qui refuse du monde tous les soirs.