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Les opposants au [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] Conseil pour la création artistique dénoncent d'abord son financement. Les 10 millions d'euros qu'il distribuera chaque année sont prélevés sur le budget de la culture. Inadmissible, disent-ils, à l'heure où les subventions aux compagnies ne cessent de se réduire.
Une déclaration de principe qu'a rejetée Lumières d'ao?t, collectif d'auteurs dramatiques implanté à Rennes. Contacté par le , puis par le Thé?tre de Chaillot dans le cadre d'"Imaginez maintenant", le collectif s'est réuni. Il a refusé le "coup de projecteur".
Affaire de priorités, affaire de principes. Annie [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] Bozzini, directrice du de développement chorégraphique (CDC) de Toulouse, assure accepté "sans état d'?me" l' du Conseil. "La décentralisation culturelle est une chose formidable, mais elle n'a pas été achevée en ce qui concerne la [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] danse. Le ministère refuse de l'. Ses seules réponses sont économiques."
Marine Bachelot, une des animatrices, explique : "Les moyens donnés à la communication étaient plus importants que ceux accordés à la création. Ce n'est pas notre philosophie. Et puis l'existence même du Conseil, créé par décret présidentiel, nous pose un problème. Dans notre collectif, nous travaillons sur la société contemporaine. La politique d'ouverture de Sarkozy a suscité des textes. ?a nous semblait difficile d'y . Beaucoup de nos a?nés nous y ont poussés. Vous en [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] avez besoin, nous disaient-ils. Et c'est vrai que nous sommes en quête de reconnaissance et de financement. Mais pas à n'importe quel [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] prix."
Reste le débat de culturelle, qui mine la de la culture. Prenons deux ap?tres de la décentralisation : Gilbert Fillinger, directeur de la maison de la culture d'Amiens, et Dominique Pitoiset, patron du Thé?tre national de Bordeaux. Leur attitude est opposée. Sollicité pour au festival "Imaginez maintenant", M. Fillinger a "beaucoup réfléchi", puis il a tranché [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] : "Mon métier ? la création. Aujourd'hui, c'est difficile, surtout pour les plus jeunes. Il y avait là une opportunité, soutenue par le Haut-Commissariat à la jeunesse. Au nom de quoi devais-je ?"
Marie Descourtieux, secrétaire générale du Conseil, oppose une autre lecture. "Nous n'avons pas encore de personnalité juridique, donc l'enveloppe de 2010 transite par le budget de la culture. Mais c'est un crédit supplémentaire." De plus, insiste-t-elle, le [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] Conseil ne financera qu'un tiers des dix chantiers : "Ce seront 20 millions d'euros supplémentaires qui iront donc vers les et la culture."
Preuve pour M. Le Pilloüer que cette attaque est légitime, , directeur de la scène nationale du Quartz, à Brest, s'il demeure au Conseil, a renoncé à son établissement de l'argent de la [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] structure. Là encore, chez , on se dit serein : "Trois avocats nous ont assurés qu'il n'y avait pas prise illégale d'intérêt", dit .
il y a un an, est devenu la pomme de discorde du monde culturel. Son pilote, le producteur de Marin Karmitz, le qualifie de "laboratoire d'", de "service de recherche et de développement" au bénéfice de tous, notamment les jeunes.
Contacté pour la même opération, s'est vu 350 000 euros. Sa marge artistique pour l'année (somme disponible une fois payés les salaires et les charges fixes) est de 1 million, dit-il. Il a pourtant refusé le pactole. "Notre fréquentation est excellente mais notre financement ne cesse de se dégrader et nos équipes sont débordées, explique M. Pitoiset. Dois-je de de l'événementiel alors que je manque de [url=http://ycaim.com/index.php?do=/blog/119821/peuterey-outlet-quantum-fx-bot-review-ought-to-you-get-the/]peuterey outlet Quantum FX Bot Review - Ought To You Get The[/url] moyens sur des projets [url=http://s-pack-system.co.jp/cgi-def/admin/C-002/cgi/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]barbour uk Adoption du budget[/url] essentiels ? Il y a des opportunités qu'il faut passer."
Seconde faute invoquée : les conflits d'intérêts. Dans la mire, deux membres du conseil (onze personnalités, plus Karmitz), , directrice du Thé?tre de Chaillot, et , patron de la Cité de la musique. Ils sont accusés d' attribué à leur propre institution une subvention. "Prise illégale d'intérêt", dénonce Fran?ois Le Pilloüer, qui annonce le dép?t, le 22 février, d'un recours devant le .
La fracture des opinions va s' au moment où ce Conseil, parfois qualifié de "ministère de la culture bis", vient de dévoiler, mercredi 17 février, un des dix chantiers qu'il a imaginés : le festival "Imaginez maintenant". Début juillet, des artistes de moins de 30 ans, de tous horizons, feront une création dans des lieux de patrimoine situés dans neuf villes.
Au contraire, l'influent Syndeac, syndicat des employeurs du spectacle vivant, soutenu par plusieurs personnalités, le qualifie d'"arme de destruction progressive du ministère [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler pas cher[/url] de la ". Son président, Fran?ois Le Pilloüer, ne décolère pas : "Mes [url=http://ubislateforums.com/index.php?p=/discussion/71225/hollister-paris-how-to-operate-a-trade-demonstrate-booth]hollister paris How To Operate A Trade Demonstrate Booth[/url] [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] anciens amis qui participent aujourd'hui au Conseil me demandent pourquoi je m'acharne. Je leur réponds ceci : êtes le du libéralisme."
Même constat pour , qui dirige, à Lyon, la (observatoire des langages contemporains) et les Subsistances (création contemporaine), et qui pilotera, pour le Conseil, un projet de diffusion de la pensée [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] fran?aise aux Etats-Unis. "Quand, en 1989, j'ai voulu créer la Villa, j'ai été accueilli au ministère par des gens curieux, pétillants, animés de désir. Aujourd'hui, les idées [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] les dérangent, car il faut les ... Eh bien, chez Karmitz, j'ai retrouvé cet appétit. Si ?a peut le ministère à évoluer, tant mieux !" Au risque de le service public ? "Mais l'argent du Conseil et l'argent du ministère, c'est la même chose, c'est de l'argent public", s'emporte-t-il.