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A long terme, cette attitude est évidemment suicidaire. Parce qu'elle attire la foudre. Et qu'elle peut l' sans discernement. Cette situation commande à nos dirigeants de se à la hauteur des circonstances. Pour éviter aux peuples que ces fauteurs de guerre convoitent et sur lesquels ils comptent [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] d' à leur tour dans cette logique suicidaire. Car on peut le avec effroi : la technologie moderne leur permet d' encore plus loin. La folie, même au prétexte du désespoir, n'est [url=http://park15.wakwak.com/~haruka/cgi-bin/off/yybbs.cgi]woolrich Environ 1500 écologi[/url] jamais une force qui peut régénérer le monde. Voilà pourquoi, aujourd'hui, nous sommes américains.
Pearl Harbor avait marqué la fin d'un isolationnisme, ancré au point d' résisté même à la barbarie de Hitler. Quand en 1941, Charles Lindbergh faisait une tournée de conférences en Europe pour contre toute implication américaine, une large partie de l'opinion outre-Atlantique rêvait déjà d'un repli sur l'espace latino-américain, laissant l'Europe à ses ruines et à ses crimes. Après Pearl Harbor tout a changé. Et l'Amérique a tout accepté, le plan Marshall comme l'envoi de GI's sur tous les points du globe. Vint ensuite la déchirure vietnamienne, qui a débouché sur une nouvelle doctrine, celle de l' massif et rare de la force, accompagné du dogme du "zéro mort" américain comme cela fut illustré pendant la guerre du Golfe. Tout cela est désormais balayé : nul doute que tous les moyens seront utilisés contre des adversaires restés à ce jour insaisissables.
Certes, le réflexe anti-islamiste avait déjà donné lieu, aussit?t après l'attentat d' contre un immeuble fédéral, à des déclarations ridicules, sinon odieuses. Mais, cette fois, la haine inextinguible qui nourrit ces attentats tout comme le choix des cibles et le caractère militaire de l'organisation nécessaire limitent le nombre des auteurs possibles.
Au-delà de leur apparente folie meurtrière, ces derniers obéissent malgré tout à une logique. Il s'agit évidemment d'une logique barbare, d'un nouveau nihilisme qui répugne à une grande majorité de ceux qui croient en l', dont la religion n'autorise pas plus le suicide que le christianisme ; à plus forte raison le suicide couplé au massacre des innocents. Mais [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] il s'agit d'une logique politique qui par la montée aux extrêmes veut les opinions musulmanes à "choisir leur camp", contre ceux qui sont couramment désignés comme "le [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=110854464629]peuterey Nucléaire le Mox r[/url] grand Satan". Ce faisant, leur objectif pourrait bien être d'étendre et de développer une crise sans précédent [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] dans l'ensemble du monde arabe.
Un siècle nouveau s'avance donc, technologiquement performant, comme le montre la sophistication de l'opération de guerre qui a frappé tous les symboles de l'Amérique : ceux de la surpuissance économique au coeur de Manhattan, de la " puissance " militaire au Pentagone, et enfin de la puissance tutélaire du Proche-Orient tout près de . Les abords de ce siècle sont aussi inintelligibles. Sauf à se promptement et sans précautions au cliché déjà le plus répandu, celui du déclenchement d'une guerre [url=http://www.madeng.gov.cn/wMcms_GuestBook.asp]barbour Le[/url] du sud contre le nord. Mais cela, c'est créditer les auteurs de cette folie meurtrière de "bonnes intentions" ou d'un quelconque projet [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] selon lequel il faudrait les peuples opprimés contre leur unique oppresseur, l'Amérique. Ce serait leur de se réclamer de la''pauvreté'', faisant ainsi injure aux pauvres ! Quelle monstrueuse hypocrisie. Aucun de ceux qui ont prêté la main à cette opération ne peut prétendre le bien de l'humanité. Ceux-là ne [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] veulent pas d'un monde meilleur, plus juste. Ils veulent simplement le n?tre de la carte.
En tout état de cause, l'Amérique va . Profondément. Elle est comme un grand paquebot, glissant longtemps sur une même trajectoire. Et lorsque celle-ci est infléchie, elle l'est durablement. Or même si le langage est galvaudé, les Etats-Unis viennent de un choc sans précédent. Sans à la toute première agression sur son territoire, celle de 1812 où l'ée britannique détruisit la première Maison Blanche, l'épisode le plus proche qui s'impose est celui de Pearl Harbor. C'était en 1941, loin du continent, avec des bombardiers contre une flotte militaire : l'horreur de Pearl Harbor n'est rien en regard de ce qui vient d'. Elle est au sens propre sans commune [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] mesure : hier 2400 marins engloutis, aujourd'hui bien plus de civils innocents.
éditorial publié le 13 septembre 2001
le choc que l'on ressent, la première chose qui vient à l'esprit est celle-ci : nous sommes tous Américains ! Nous sommes tous New-Yorkais, aussi s?rement que John Kennedy se déclarait, en 1963 à Berlin, Berlinois. Comment ne pas se en effet, comme dans [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] les moments les plus graves de notre histoire, profondément solidaires de ce peuple et de ce pays, les Etats-Unis, dont nous sommes si proches et à qui nous devons la liberté, et donc notre solidarité.
Mais la réalité, [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] c'est peut-être aussi celle d'une Amérique rattrapée par son cynisme : si est bien, comme semblent le les autorités américaines, l'ordonnateur de la journée du 11 septembre, comment ne pas qu'il a lui-même été formé par la CIA, qu'il a été l'un des éléments d'une , tournée contre les Soviétiques, que les Américains croyaient savante. Ne serait-ce pas alors l'Amérique qui aurait enfanté ce diable ?
La nouvelle donne qui s'esquisse dans le sang comporte à ce stade au moins deux conséquences prévisibles. Toutes deux ont trait aux alliances : c'en [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] est bel et bien fini d'une stratégie tout entière con?ue contre la Russie alors soviétique. La , du moins dans sa partie non islamisée, va le principal allié des Etats-Unis. Mouvement que le président Poutine a saisi dès le soir du drame. Peut-être en est-ce fini aussi d'une alliance [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] que les Etats-Unis avaient esquissée dès les années trente et solidement établie dans les années 1950 avec l'intégrisme musulman sunnite, tel qu'il [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] est défendu notamment en et au . Aux yeux de l'opinion américaine et de ses dirigeants, [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] l'islamisme, sous toutes ses formes, risque d'être désigné comme le nouvel ennemi.
La réalité est plus s?rement celle, en effet, d'un monde sans contrepoids, physiquement déstabilisé donc dangereux, faute d'équilibre multipolaire. Et l'Amérique, dans la solitude de sa puissance, de son hyper-puissance, en l'absence désormais de tout contre-modèle soviétique, a cessé d' les peuples à elle ; ou plus précisément, en certains points du globe, elle ne semble plus que la haine. Dans le monde régulé de la guerre froide où les terrorismes étaient peu ou prou aidés par Moscou, une forme de contr?le était toujours possible ; et le dialogue entre Moscou et Washington ne s'interrompait jamais. Dans le monde monopolistique d'aujourd'hui c'est une nouvelle barbarie, apparemment sans contr?le, qui para?t s'ériger en contre-pouvoir. Et peut-être avons-nous nous- mêmes en , de la guerre du Golfe à l'utilisation des F16 par l' israélienne contre les Palestiniens, sous-estimé l'intensité de la haine qui, des faubourgs de Djakarta à ceux de Durban, en passant par ces foules réjouies de Naplouse et du Caire, se concentre contre les Etats-Unis.
Comment ne pas être en même temps aussit?t assaillis par ce constat : le siècle nouveau est avancé.
La journée du 11 septembre 2001 marque l'entrée dans une nouvelle ère, qui nous para?t bien loin des promesses et des espoirs d'une autre journée historique, celle du 9 novembre 1989, et qu'une année quelque peu euphorique, l'an 2000, que l'on croyait se par la paix au , avait fait na?tre.