gkjkeg73ly
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Posted: Tue 15:14, 10 Sep 2013 Post subject: hollister sale Dans la Silicon Valley, la chasse a |
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De notre envoyé spécial.
à Silicon Valley (Californie).
QUAND Cédric Deniau, un jeune ingénieur fran?ais, s'est décidé à changer de travail après deux ans passés chez Lockheed Martin, il a envoyé une douzaine de CV dans des entreprises qu'il avait repérées dans des magazines professionnels ou sur Internet. Le lendemain, il avait trois messages sur son répondeur le sollicitant pour des entretiens. La Silicon Valley compte aujourd'hui un taux de ch"mage autour de 2%. De fait, la phrase qui revient le plus souvent dans la bouche des chefs d'entreprise de la région est: "Nous manquons de personnel qualifié."
La carte
verte
$%A Moutain View, au sud de la baie de San Francisco, Dinesh Katyiar, trente ans, nous fait visiter Mayasoft, l'entreprise de logiciels qu'il vient de monter il y a huit mois avec un ami. Cinq pièces, huit ordinateurs, quatre personnes et une table de ping-pong. Deux bureaux sur lesquels sont posés des ordinateurs flambants neufs restent désespérément vides. Dinesh Katyiar souhaite recruter deux [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] autres programmeurs, mais il ne les a pas encore trouvés. Dinesh est Indien, tout comme son partenaire dans Mayasoft. Son parcours est typique de celui des nombreux ingénieurs d'origine étrangère qui viennent s'installer dans la Silicon Valley, recrutés par les entreprises américaines en panne de main-d'éuvre. "J'ai grandi à Bombay où j'ai obtenu ma ma?trise, puis je suis venu à [url=http://www.gotprintsigns.com/uggpascher/]ugg pas cher[/url] Stanford (l'université au céur de la Silicon Valley) où j'ai passé [url=http://www.gotprintsigns.com/uggpascher/]bottes ugg pas cher[/url] mon doctorat d'informatique en 1994, raconte-t-il. Après j'ai travaillé pendant trois ans à Sun Microsystem, une des plus grosses entreprises de la région, le temps d'obtenir ma carte verte."
La carte verte est le sésame qui permet aux personnes d'origine étrangère [url=http://www.hanesmorgan.com]hollister sale[/url] de travailler sur le sol des Etats-Unis. Elle est distribuée au compte-gouttes, il faut justifier d'une "compétence exceptionnelle pour l'entreprise" pour l'obtenir. Comme il convient généralement de passer par un avocat pour en faire la demande, les frais peuvent être assez élevés, et ce sont les entreprises qui s'en chargent. Et plus l'entreprise est grosse, plus c'est facile. "L'an dernier, poursuit Dinesh, j'ai quitté Sun pour monter Mayasoft. En deux semaines, on avait réuni le capital et embauché deux personnes." Même si c'est la norme dans la Silicon Valley, Dinesh reste pourtant surpris par la facilité avec laquelle deux ingénieurs indiens de trente ans avec [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] trois ans d'expérience à peine ont réussi à faire financer leur idée.
L'immigration est devenue un enjeu de bataille majeur dans la Silicon Valley, où un tiers des ingénieurs sont d'origine étrangère. L'Information Technology Association [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] of America qui regroupe la majeure partie des entreprises concernées par les "nouvelles technologies" a estimé [url=http://www.eracorrect.com]mulberry outlet[/url] l'an dernier qu'il y avait plus de 190.000 emplois qualifiés à pourvoir aux Etats-Unis. Un chiffre qui ne prend pourtant pas en compte les besoins des petites entreprises de moins de cent personnes. "La plupart des grands patrons américains des entreprises informatiques et high-tech, décrit Amy Callahan, représentante d'ITAA dans la Silicon Valley, ont fait savoir au gouvernement qu'ils avaient besoin de pouvoir recruter plus facilement des ingénieurs étrangers. Si cela ne leur est pas possible, leur croissance risque d'être sérieusement freinée."
Pénurie de
personnel qualifié
$%Zvi Or-Bach, un ingénieur israélien qui a implanté son entreprise de fabrication de puces électroniques, Chip Express, à Santa Clara explique pourquoi: "Dans la haute technologie, si l'on ne veut pas couler, il faut sans arrêt cro?tre. Pour cela, il faut produire plus et mieux. Donc il faut augmenter les effectifs et, à l'heure actuelle, on ne trouve plus [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] assez d'Américains pour remplir des fonctions qualifiées." Zvi Or-Bach est récemment allé recruter un ingénieur en Inde en payant tous les frais de transport, de déménagement et de formalités administratives.
Une des raisons de cette pénurie de personnel qualifié tient à la formation. Entre 1986 et 1994, le nombre de dipl"més en mathématiques et en informatique dans les universités américaines a reculé de 43%! Dans le même temps, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] de plus en plus de ces mêmes dipl"més étaient des étudiants étrangers, ce qui explique donc leur recrutement par les entreprises [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] américaines. Selon une étude publiée par la National Science Foundation, 30% des ingénieurs et scientifiques titulaires d'un doctorat et qui travaillent dans la recherche et le développement aux Etats-Unis sont d'origine étrangère.
Ces chiffres ont fait bondir nombre de représentants politiques qui ont accusé les entreprises américaines [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] de recruter en priorité des dipl"més étrangers et de les payer moins. "Ces accusations sont infondées, réplique Amy Callahan de l'ITAA, car pour recruter, les entreprises sont obligées d'obtenir un visa de travail. Et ce visa impose de payer les ingénieurs étrangers au même salaire que les nationaux. De plus, ce sont les entreprises qui prennent en charge les frais de visa et de déménagement des ingénieurs. Donc recruter des employés étrangers co?te plus cher aux entreprises. Et ce qu'il faut comprendre, c'est qu'avec la mondialisation de l'économie et l'essor des nouvelles technologies, si les entreprises ne trouvent pas à recruter sur le sol américain, elles ouvriront des bureaux ailleurs, au détriment de l'emploi aux Etats-Unis." Zvi Or-Bach va plus loin en prenant son cas particulier: "J'ai fondé mon entreprise avec de l'argent israélien, de la technologie israélienne et de la main-d'éuvre israélienne. Et quand je me suis installé ici, j'ai recruté du personnel américain. J'ai créé des emplois américains. Si l'on ne m'avait pas laissé entrer, cela n'aurait bien s?r pas été possible."
Si quelqu'un comme Zvi Or-Bach plaide pour une ouverture quasi totale des frontières, l'ITAA et nombre de responsables politiques ou économiques sont conscients du fait qu'à 500 kilomètres au sud de la Silicon Valley on trouve Los Angeles et une immigration de bas salaires et de petits emplois. Ils plaident donc exclusivement pour une "importation des cerveaux", en se gardant bien de proposer de faciliter l'immigration en général.
THOMAS CANTALOUBE
Demain: comment un quartier pauvre de Palo Alto se bat pour être branché.
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