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"SA DOULEUR S'EST TRANSFORM?E EN HAINE"
L'affaire "Kalinka" sème la zizanie entre la France et l' depuis 29 ans. André Bamberski est persuadé que M. Krombach a violé puis tué sa fille. Des médecins légistes allemands ont en effet relevé en 1982 sur les parties intimes de la jeune fille des substances visqueuses qui n'ont jamais été analysées. Par ailleurs, ses organes génitaux ont mystérieusement disparus.
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a qualifié la peine de quinze ans de réclusion criminelle qu'il a requise, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] vendredi 21 octobre en fin d'après midi, contre . Agé de 76 ans, l'ancien cardiologue allemand? – jugé par la cour d'assises de Paris pour son implication en 1982 dans [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] la mort mystérieuse de sa belle-fille fran?aise , 14 ans – peut en effet de ses jours en prison.
André Bamberski, le père de Kalinka, s'est cependant dit "très dé?u" à l'issue de l'audience. Le ministère public a en effet demandé la requalification du chef de "meurtre" – qui vaut ces poursuites à M. Krombach – en "violences volontaires ayant entra?né la mort sans intention de la donner". Or, la [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] peine maximale encourue pour le "meurtre" aggravé par la minorité de la victime est la réclusion à perpétuité, tandis qu'elle est de trente ans pour le chef de "violences volontaires" aggravées.
Ces douloureuses interrogations n'ont suscité que les dénégations et les réponses évasives du Dr. Krombach. "Non, ce n'était pas un accident, a-t-il dit. (...) Et je n'ai jamais fait d'acte sexuel avec mes filles, ni ma belle fille". Il a également balayé la thèse de l'injection subie par Kalinka juste avant sa mort. "Les experts ne sont pas des dieux, a-t-il asséné, moi aussi j'ai été expert ". Ses avocats doivent dans la matinée de samedi 22 octobre, le verdict est attendu en fin de journée.
"Maintenant, je m'attends au pire", a déclaré, jeudi 20 octobre, à la barre cette femme discrète. A l'invitation de la présidente Xavière Siméoni, Danielle Gonnin a ensuite pivoté vers le box de l'accusé pour des comptes. Elle a mis dans ses questions toute la douceur et la patience d'une adulte confrontée à un gamin buté. "Je voudrais te dans les yeux et de ce qu'il s'est passé cette nuit-là (...), a-t-elle soufflé à M. Krombach (...) C'est ma fille qui est morte et je cherche à . Je ne cherche pas à te . Si c'est toi le coupable, [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]www.tagverts.com/barbour.php[/url] il [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] faut que tu paies. Si tu es innocent, il faut que tu expliques. Hier, mon avocat t'as tendu une perche en te demandant si ce n'était pas un accident... "
"Ce soir là, Dieter Krombach a un?créneau, a raconté M. Kramer, retra?ant les heures qui ont précédé la mort de la jeune fille.? Sa fille Diana et son fils Boris sont sortis, Nicolas le frère de Kalinka, 11 ans et demi, dort à l'autre bout de la maison, et , la mère de Kalinka, est neutralisée par un somnifère?..." Mme Gonnin s'est en effet [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]www.mxitcms.com/abercrombie/[/url] souvenue à la barre dormi très profondément et anormalement longtemps cette nuit-là.
Adolescente en pleine santé, Kalinka avait re?u la veille au soir du Dr Krombach en injection intraveineuse, une solution à base de fer et de cobalt. Selon son beau-père, Kalinka souffrait d'anémie, ce dont aucun document n'atteste. La allemande avait classé l'affaire en 1987, [url=http://www.51cn.ca/home.php?mod=space&uid=808682][/url] mais la France avait condamné le Dr Krombach par contumace, en mars 1995, à quinze ans de réclusion pour "violences volontaires ayant entra?né la mort sans intention de la donner" sur Kalinka.
Ses premiers doutes sont nés de la lecture dans le dossier du témoignage d'une mineure, ancienne ma?tresse de ce deuxième époux. La jeune fille y expliquait eu des relations sexuelles avec M. Krombach dans le salon de la maison familiale de Lindau tandis que Mme Gonnin, droguée par lui, dormait à l'étage. Le rapport d'un collège de cinq experts médicaux désignés en 2009 a renforcé les soup?ons de la mère de Kalinka. Il dit que sa fille s'est éteinte entre 22 [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] h 30 et 00 h 30, d'une détresse respiratoire causée par une "fausse route", et qu'elle a re?u une injection d'un produit non identifié une dizaine de minutes avant son décès, ainsi que différents produits probablement destinés à la réanimer.
"MAINTENANT, JE M'ATTENDS AU PIRE"
Sans rel?che, André Bamberski a pisté Dieter Krombach au gré de ses déménagements, allant jusqu'à des tracts alléguant sa culpabilité dans les villes où il s'était installé. "Sa douleur d' perdu son enfant s'est transformée en haine", a estimé Boris Krombach, fils quadragénaire du médecin, à la barre la semaine passée. Ulcéré que le Dr. Krombach continue à des jours paisibles outre-Rhin alors qu'il était visé par un mandat d'arrêt européen, André Bamberski a organisé son enlèvement devant chez lui, en octobre 2009. La fran?aise a trouvé le médecin pieds et poings liés à un grillage proche du TGI de [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]www.teatrodeoro.com/hollisterde.php[/url] Mulhouse. Cet acte, qui vaut à André Bamberski des poursuites judiciaires, a permis la tenue du procès.
Avant les réquisitions, les avocats de M. Bamberski, Me Fran?ois Gibault et Me Laurent De Caunes, avaient défendu la thèse d'un meurtre visant à empêcher Kalinka de dénoncer son viol par Dieter Krombach, mais l'avocat général a estimé ne pas d'éléments suffisants pour démontrer la matérialité de cet acte. Il a cependant estimé que le médecin, séducteur patenté et friand de très jeunes filles, projetait de Kalinka qui devait se réinstaller en France chez son père quelques jours plus tard.
"NEUTRALIS?E PAR UN SOMNIF?RE"
Le lendemain matin, Kalinka gisait [url=http://bbs.lslyxx.com/home.php?mod=space&uid=72458][/url] sans vie dans son lit de la maison familiale de Lindau, en Bavière, où vivait la recomposée. Selon l'avocat [url=http://www.corsodiesperanto.it/hoganit.html]hogan outlet[/url] général, le Dr. Krombach aurait ensuite "assuré son emprise chimique" en administrant un sédatif à Kalinka. Plusieurs femmes venues témoigner au et accusant le médecin d'agressions sexuelles sur une période d'une quinzaine d'années ont décrit un scénario identique. "Mais cette fois, a conclu M. Kramer, le contr?le [des produits utilisés sur Kalinka] lui a échappé?".
"C'est une tragédie [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]www.par5club.com/louboutin.php[/url] au sens littéraire a résumé, vendredi, M. [url=http://buzz-clan.110mb.com/index.php?file=Guestbook]barbour sale How To Start A Good Internet Business[/url] ère l'avocat de Mme Gonnin. Celle d'une femme prise entre deux hommes, deux [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] de ses maris, le premier accusant l'autre d' tué sa fille?". Sa cliente, ?gée de 66 ans, ne s'est constituée partie [url=http://www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/]moncler outlet[/url] civile qu'en 2010 à la faveur du supplément d'information dont découle ce procès. Elle a expliqué à l'audience n' pas voulu son premier mari dans "sa folie", elle qu'il soup?onnait d' couvert les agissements de M. Krombach.