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La réaction vigoureuse exprimée par nombre d'étudiants et de professeurs à l'encontre d'une formalisation mathématique excessive para?t justifiée.
Cette méthodologie, dite de l'individualisme méthodologique, [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] consiste à de propositions réalistes concernant le comportement des individus (en particulier l'hypothèse de rationalité individuelle) et à en de manière logique des propositions dont le caractère testable est sans importance : si les hypothèses de départ sont correctes et les [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] raisonnements cohérents, les conclusions sont "vraies", même si on ne peut pas les vérifier et les .
Mais ce refus d'une formalisation excessive ne doit pas à un refus de la théorie économique, et c'est peut-être là que réside l'ambigu?té du débat sur l'enseignement de l'économie.
Qu'il faille de la "pensée unique", c'est certain. Mais pour où ? Il semble que certains des protagonistes du débat précité veuillent la théorie dominante par des approches plus historiques, plus sociologiques, plus descriptives. Nous pensons qu'il y aurait là une formidable régression.
Dans le débat sur l'enseignement de l'économie, on [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] a raison de dénoncer [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] la suprématie de [url=http://aoizip.nendo.net/cgi/aska.cgi]hollister pas cher Building O[/url] l'approche néoclassique, mais on fait une confusion phénoménale en prétendant que celle-ci est défendue par les libéraux. La du libéralisme [url=http://www.wn88.net/bbs/home.php?mod=space&uid=41060][/url] ne passe pas par l'analyse néoclassique, car celle-ci ignore les objectifs et les savoirs individuels et repose sur des concepts arbitraires mais mesurables.
En effet, le caractère scientifique d'une démarche intellectuelle ne réside pas dans l'emploi de certains instruments – par exemple les mathématiques – mais dans [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] l'aptitude à un raisonnement de manière rigoureuse. Mais encore faudrait-il la rigueur logique et la rigueur conceptuelle.
Ce qui est grave dans la situation fran?aise actuelle de l'enseignement [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] et de la recherche en économie, ce n'est pas seulement l'usage excessif des mathématiques, mais le monolithisme de la pensée.
C'est celle qu'utilisent en particulier les économistes de l'"école autrichienne" (Carl Menger, Ludwig von Mises, , , etc.).
dans une société ( "La crise économique est aussi une crise de l'enseignement de l'économie" dans Le & Entreprise du 3 avril et "Ma licence d'économie ne conna?t pas la crise" dans Le Monde du 18 avril).
Or, ce débat s'est souvent focalisé sur un aspect du problème – la place qu'il convenait de aux dans la science économique – alors qu'un débat méthodologique plus fondamental est en réalité sous-jacent.
?PROBL?ME DE M?THODOLOGIE
Mais il ne faudrait pas jusqu'à l' des mathématiques en économie. Celui-ci a en effet permis des avancées significatives, aussi bien du point de vue purement théorique que du point de vue de l'économie appliquée. [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] Ce qui est en cause, ce n'est pas la formalisation mathématique, mais le caractère presque exclusif de celle-ci dans la formation et dans la recherche économiques.
UN INSTRUMENT PUISSANT
C'est en ce point que s'insère le problème de la méthodologie. Une majorité d'économistes est fidèle à une méthodologie identique à celle des sciences physiques et naturelles, à "l'empirisme logique".
En [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] résumé, un certain nombre d'économistes – dont nous sommes – partagent avec d'autres le sentiment qu'il existe un monolithisme intellectuel dangereux dans l'enseignement et la recherche économiques. La solution ne consiste cependant pas à un monolithisme par un autre, mais à possible la coexistence d'idées différentes et l'émulation constructive qu'un vrai pluralisme fait nécessairement na?tre.
?MONOLITHISME DE LA PENS?E
Mais il serait en revanche fructueux qu'une véritable concurrence puisse s' dans le domaine des et que chacun puisse et ce qui lui para?t le plus utile et le plus vrai.
Il faut pour cela le monolithisme institutionnel de l'université fran?aise. Car la liberté intellectuelle n'est peut-être plus qu'une fiction dans l'université fran?aise. Par exemple, il existe dans le monde, en particulier aux [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] Etats-Unis, une véritable explosion du courant "autrichien", mais celui-ci ne peut pratiquement [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] pas droit de cité dans l'université fran?aise.
La démarche scientifique consisterait, à d'hypothèses théoriques non vérifiables, à par un raisonnement logique à des propositions testables. Cette démarche conduit à réduire la science économique à l'étude de ce qui est mesurable.
La première permet de d'une proposition à une autre sans risque d'incohérence, et les mathématiques sont de ce point de vue un instrument puissant. A condition de les concepts que l'on utilise, de les définir, de les les uns aux autres.
Mais la [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister paris[/url] vie des êtres humains a une bien autre dimension : une grande partie de leurs objectifs sont... subjectifs, incommunicables et changeants. L'empirisme logique est donc réducteur par rapport à la réalité de la vie humaine et il ne permet pas de la véritablement. Une autre approche méthodologique est donc souhaitable.
En mettant l'accent uniquement sur l'instrument – [url=http://www.lgzyz.com/E_GuestBook.asp]hollister[/url] les mathématiques –, on débouche sur une science purement formelle qui établit des relations entre des concepts dénués de sens. De là vient l'impression justement ressentie par beaucoup d'étudiants, ou même d'enseignants, d'une science qui ne leur permet pas de le monde réel.
Toute action humaine, en effet, est théorique, en ce sens qu'elle repose sur l'exercice de la raison, et c'est pourquoi il est erroné d' la théorie et la pratique. La vraie opposition est celle qui existe entre la bonne et la mauvaise théorie.
On risque alors, en effet, soit d' la démarche spécifique de la science économique au profit d'autres que, pour notre part, nous considérons comme moins [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] avancées (par exemple la sociologie ou l'histoire), soit de se réfugier dans un pragmatisme flou par refus de la théorie.