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Cette question est l'un des cauchemars qui hante Aurélie Filippetti depuis son arrivée au ministère de la , en mai 2012. Faut-il ou non étendre, c'est à à toute la profession, la convention collective du cinéma ? Les "pour" et les "contre" défilent Rue de Valois. Il ne faudrait pas que les socialistes soient accusés d' "tué" le cinéma d'auteur. Dans Le Monde du 25 décembre 2012, le cinéaste Robert Guédiguian règle déjà son compte à ce texte, expliquant qu'il n'aurait jamais pu ses [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] sept premiers films s'il avait d? les minima sociaux. Et il assume parfaitement travaillé dans l'illégalité.
Pascale Ferran, à la fibre sociale, qui a obtenu le César du meilleur film avec , en 2007, en [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] étonne plus d'un. C'est elle qui avait lancé un groupe de réflexion, dénommé le Club des treize, sur les "films du milieu" – entre les grosses productions et les films pauvres. "Le milieu n'est plus un pont mais une faille", titrait le rapport. La phrase résonne étrangement en ce printemps 2013. Le fossé [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] se creuse entre "pour" et "contre" la convention.
La tension [url=http://whalesharkadventures.asia/item/48610]isabel marant pas cher Hijacking , une fiction si[/url] monte, et le gouvernement annonce, en mars, l'extension de la convention collective, pour le 1er juillet. Puis, en avril, le d'Etat Rapha?l Hadas-Lebel est nommé comme médiateur pour déminer le conflit. Le jeu se alors.
La date du 1er juillet approche. Et la Société des réalisateurs de films doit son conseil d'administration, le samedi 15 juin. Il y a un bastion à ! Les cinéastes fédérés autour de Pascale Ferran, toujours plus nombreux, se mobilisent. Le jour J, ils arrivent en masse à l'AG organisée dans les locaux de la Femis, la prestigieuse école de cinéma parisienne. Il y a la queue dans le couloir pour adhérent à la SRF, afin de voter dans la foulée – ce qu'autorisent les statuts de l'association. Pendant le débat, les noms d'oiseaux volent.
Pour Agnès Godard, directrice de la photographie réputée, le "premier fil à tirer" pourrait être "le travail en commun". "Parce que c'est comme ?a, la fabrication d'un film, beaucoup de personnes y participent et s'y engagent. ?a s'appelle une [url=http://myzj13518.gotoip1.com/forum.php?mod=viewthread&tid=130552]isabel marant sneakers Shaking Testers Means That Buildings And Bridges Are Safe[/url] équipe", explique celle qui a [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel pas cher[/url] travaillé sur de nombreux films de . Il va les failles, et les ponts de la cinéma.
Il faut . De nombreux techniciens assument publiquement leur soutien à la convention collective, certes imparfaite, concèdent-ils, mais qui va les préserver de la précarité. Certains en ont assez de ne pas dignement de leur métier, même après quinze ou vingt ans d'expérience.
Les grandes figures du cinéma d'auteur sont-ils forcément contre ? Réponse, non. Après le , tombe à pic pour défendre la convention collective. Acclamé au avec L'Inconnu du lac, le réalisateur prend la parole au moment de la sortie en salles de son film, le 12 juin. Dans Télérama, il dit tout le mal qu'il pense des textes alternatifs [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] : "Il faudrait les revenus minimum des techniciens aux budgets des films. Et tant pis pour le principe du "à travail égal, salaire égal". Tant qu'on y est, pourquoi pas un smic spécifique aux bo?tes de moins de cinquante employés ?"
Le droit du travail nous empêche de créer librement, lance, en substance, . Mission réussie : à l'issue du vote, le nouveau conseil d'administration de la SRF est composé exclusivement de réalisateurs hostiles à la convention collective (Pascale Ferran, évéré, Sébastien Lifshitz...).
Le 24 avril, un deuxième personnage fait irruption : la réalisatrice [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] lance un appel "pour de l'impasse " avec neuf autres cinéastes (Agnès Jaoui, Cédric Klapisch, Robert Guédiguian, Céline Sciamma...). Publié dans Libération, le 24 avril, "l'appel des dix" [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] formule des propositions encore plus souples que celles du texte alternatif, autorisant dans certains cas des négociations de gré à gré, et des [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] tarifs au-dessous de la grille.
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Signée le 19 janvier 2012 par la plupart des syndicats de salariés, et, c?té patronal, par [url=http://kseikyo.com/member/kseikyobbs.cgi]louboutin pas cher Centre dap[/url] quatre poids lourds de la profession (Gaumont, Pathé, UGC et MK2), la convention collective vise à réguler une profession qui n'a jamais été couverte par un texte officiel – seule une grille des salaires datant de 1950, et actualisée au fil des années, sert de repère. C'est ainsi qu'un technicien peut être payé à – 10 %, – 20 %, voire – 50 % du tarif. L'économie du film en décide. Et, faute de financements suffisants, ces dernières années, la part des films pauvres s'est accrue.
Les opposants, l'immense majorité des producteurs, ont tiré la sonnette d'alarme : les salaires fixés par le nouveau texte, assortis des tarifs prévus pour les heures supplémentaires, le travail de nuit, etc., vont [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] selon eux la faisabilité des films fragiles.
d'auteur fran?ais : depuis six mois, le débat autour de la convention collective de la production cinématographique met le feu aux poudres. Et détruit un à un les ponts qui semblaient une profession certes fragile, mais unie par le désir de des films co?te que co?te. Machinistes, électros, habilleuses, régisseurs, réalisateurs, directeurs de la photographie... Tous ces hommes [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] et ces femmes se sont mis à se en chiens de fa?ence : "Dis-moi si tu es pour ou contre le texte, et je dirai si je te parle ou t'insulte."
Une dérogation est bien prévue pour les fictions de moins de 2,5 millions d'euros, mais elle n'est pas suffisante, ajoutent-ils. En janvier 2013, ils ont élaboré un texte alternatif, paraphé par la CFDT, qui prévoit différents niveaux de rémunération selon les budgets des films. "Vous entérinez le cinéma à plusieurs vitesses !", ont dénoncé les partisans de la convention collective.
La convention collective a donc été étendue le 1er juillet. Mais, conscient des menaces planant sur la "diversité" du cinéma, le gouvernement a décidé de son entrée en vigueur au 1er octobre. Le temps de des négociations sur le volet des films fragiles. Pour rétablir le dialogue, l'Association fran?aise des directeurs de la photographie cinématographique (AFC) vient de un hors-série, intitulé "Et maintenant ?". Des grands noms de la profession y vident leur sac et livrent des pistes.
Applaudissements des uns, sifflets des autres : comment le réalisateur de Marius et Jeannette, l'homme de gauche par excellence, peut-il le code du travail par la fenêtre (de l'Estaque) ? Les cartes commencent à se . Les partisans de la convention collective, parmi lesquels l'historique [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] Société des réalisateurs de films (SRF), organisatrice de la à Cannes, pointent du doigt "ces cinéastes engagés qui se comportent comme les pires patrons".