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[ayhda88r]

"Ces mesures de prévention ne suffiront pas à la croissance du nombre d'objets autour de la Terre", souligne Fernand Alby. Il est temps de ou de na?tre des projets d'"éboueurs du ciel", jusqu'ici cantonnés à la science-fiction.
La collision entre Kosmos 2251 et Iridium 33 a créé un électrochoc dans cette communauté : les Etats-Unis, dont le système militaire de surveillance de ces débris est le plus performant, ont d? leur catalogue à 19 000 objets orbitaux d'une taille supérieure à 10 cm. Il semble que radars et télescopes optiques, [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] couplés à de puissants calculateurs ne permettent pas encore à l'US Strategic Command (contr?le militaire américain) de la myriade de ceux qui ont une dimension inférieure, mais n'en constituent pas moins une menace.
Pour les solutions disponibles face à cette menace, les réunions internationales se [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] multiplient sur le sujet. Dernière en date, une conférence était organisée près de Washington, du 8 au 10 décembre, par la NASA [url=http://vegan.fm/forum/discussion/33163/hollister-outlet-sale-lere-de-lapres-assad-a-deja-commence-]hollister outlet sale Lère de laprès Assad a déjà commencé...[/url] et la Darpa (agence américaine pour les projets de recherche avancée de ), avec pour thème principal le "nettoyage orbital".
L'accident est le quatrième officiellement recensé depuis 1991. Mais des collisions volontaires ont eu lieu récemment : en février 2008, la Navy américaine a détruit un [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] de ses satellites, pour répliquer à la démonstration de la qui, le 11 janvier 2007, avait testé son [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] système antisatellite en pulvérisant un engin de sa propre flotte météorologique.
l'exploitation de l'espace.
Les opérateurs spatiaux se soucient depuis plusieurs années déjà de la de leurs engins. En juillet, le CNES a fait Spot 2 sur une orbite plus [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] basse, afin qu'il se [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&rd=1&item=350246077266&ssPageName=STRK:MESE:IT]nike air jordan pas cher CATA[/url] désintègre dans la haute atmosphère d'ici vingt-trois ans. En octobre, c'est le satellite géostationnaire Telecom 2C qui a br?lé le reste de ses ergols pour son orbite opérationnelle. Ces opérations [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] sont délicates et co?teuses, car elles réduisent le temps d'exploitation des satellites, de plusieurs semaines à plusieurs années selon les cas.
Le choc Kosmos-Iridium pourrait un effet salutaire sur la gestion de la flotte des satellites. Déjà, l'US [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] Strategic Command semble être plus désireux [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] de coopérer. "Nous avons re?u de leur part entre cinq et dix signalements, ce qui n'était pas le cas auparavant, note M. Alby. Mais ces données ne précisent pas la nature de l'objet, ce qui les rend difficilement exploitables." La France, qui dispose de son propre système de surveillance, a enregistré 712 alertes entre juillet 2007 et juin 2009, mais seules trois menaces confirmées ont conduit à autant de manoeuvres d'évitement. Fin 2008, l'Agence [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] spatiale européenne avait lancé un programme d'étude sur trois ans pour se de son propre système de veille orbitale.
Cet encombrement accru retentit déjà sur la vie des équipages en orbite. Ces derniers mois, les occupants de la Station spatiale internationale (ISS) ont re?u, plusieurs fois, l'ordre de se réfugier dans leur vaisseau de secours Soyouz ou de l'altitude de l'ISS par crainte de divers impacts.
La société Iridium aurait peut-être pu empêcher l'accident. "Il semble qu'elle avait choisi d'arrêter la surveillance anticollision, parce qu'elle était débordée par le nombre d'alertes", explique , responsable [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler pas cher[/url] du service "débris spatiaux" au national d'études spatiales (CNES). L'US rend en effet public un certain nombre de données concernant la trajectoire des objets spatiaux. Mais pour des raisons de protection du réseau de [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] satellites militaires, celles-ci sont d'une précision volontairement dégradée. Si bien que les systèmes de prévention des collisions développés par les opérateurs fonctionnent avec une marge de sécurité trop importante, qui engendre nombre de fausses alertes. Avec une centaine de satellites en orbite, Iridium n'avait plus les moyens d'apprécier la réalité de la menace et aurait désactivé la surveillance...
Le problème pourrait s' [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] en cascade : plus de débris, c'est plus de collisions, engendrant encore plus de débris, à un [url=http://satodamai.com/bbs/honey/honey.cgi/%255DViagra%5Dwww.nflwholesalejer%5B/honey.cgi]hollister paris Nous, Africa[/url] rythme bient?t exponentiel. Donald Kessler, aujourd'hui retraité de la NASA, fut le premier à décrire, en 1978, ce "syndrome", qui porte aujourd'hui son nom. Pour lui, la collision Kosmos-Iridium est le "premier exemple clair" de ce qu'il prédisait il y a trente ans. Comme il l'explique sur son site, "comme pour d'autres problèmes d'environnement, le contr?le des débris orbitaux pourrait être onéreux au départ, mais un échec dans ce domaine conduirait à un désastre à long terme".