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Dernier exemple, la proposition de loi "pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels", adoptée par l'Assemblée nationale le 21juin et le Sénat lundi 27 juin. Défendue par trois députés , Gérard Cherpion, Bernard Perrut et Jean-Charles Taugourdeau, elle doit, dès septembre, "aux jeunes ?gés d'au moins 15 ans au cours de l'année civile (...) de un contrat d'apprentissage, s'ils justifient accompli la scolarité du premier cycle de l'enseignement secondaire". Autrement dit, un [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] jeune de 14 ans qui fêterait son 15e anniversaire durant l'année de signature du contrat pourra en apprentissage, à condition d' terminé sa 3e.
Autres obstacles pour l'employeur, l'absence du [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] permis de , le manque de maturité et une législation sur le travail plus contraignante en termes d'horaires et de sécurité pour les mineurs. "Nous ne sommes pas demandeurs de l'apprentissage à [url=http://www.dalian-bs.com/joyful/joyful.cgi]barbour uk Etats-Unis le fo[/url] 14 ans", confirme , président de l'assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat.
Même son de cloche au Medef et à la Fédération fran?aise du [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] b?timent, secteur qui emploie 200 000 jeunes en alternance, moins de 1 % à 15 ans.
L'Elysée assume. En déplacement dans les Yvelines le 23 juin, a affirmé qu'il n'y avait "pas de réponse toute faite pour les élèves". "Il ne p eut y que des parcours personnalisés", a-t-il ajouté. Pour "passer du collège unique au collège pour tous", le chef de l'Etat mise, entre autres, sur l'apprentissage. [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] Son objectif : le nombre de jeunes en alternance d'un peu plus de 600 000 aujourd'hui à 800 [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] 000 en 2015 et, à terme, à 1 million.
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L'obligation scolaire jusqu'à 16ans date d'une ordonnance du 6 janvier 1959. Et le code du travail a fixé l'entrée en apprentissage à cet [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] ?ge. Des dérogations ont pu être accordées à exceptionnel dès 15 ans, voire 14 ans. Mais elles n'étaient délivrées qu'"au cas par cas" par l'inspecteur d'académie, avec l'aval du conseil de classe et des parents, précise une note de l'éducation nationale de [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] 1997. En 2008, on recensait 12 763 élèves ?gés [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] de 15 ans en apprentissage, dont 7 ?gés de 14 ans, soit seulement 1,7 % des effectifs de [url=http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?campid=5336182395&customid=pubster&toolid=10013&mpre=http%3A//cgi.ebay.com/ebaymotors/4Pcs-24CM-PVC-LED-CAR-TRUCK-FLEXIBLE-LIGHT-STRIP-YELLOW-/320606899868]barbour uk Football le onze[/url] cette tranche d'?ge. Avec la nouvelle proposition de loi, les verrous tombent même s'"il s'agit simplement de une base légale aux dispositions en vigueur", soutient M. Cherpion.
OBSTACLES
Indignation dans les rangs de l'opposition : "Sortir du système scolaire les élèves dès 15 ans est une démission insupportable de l'école républicaine, dénonce , secrétaire national à l'éducation du PS. C'est un mythe de que l'orientation précoce est bénéfique [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] pour les élèves en difficulté." Selon [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] l' Pisa de l'OCDE, les systèmes éducatifs les plus performants sont ceux qui ont la durée d'obligation scolaire la plus longue.
"Pourquoi cela marcherait cinq ans plus tard ?, s'interroge , du syndicat d'enseignants SE-Unsa. Comme en 2006, les , aujourd'hui, ne sont pas preneuses de jeunes qui n'ont pas les acquis fondamentaux."
L'apprentissage précoce est une vieille histoire. Les dispositifs de "découverte des métiers" aux acronymes déroutants ("Clipa" pour classes d'initiation préprofessionnelle en alternance, "Dima" pour dispositif d'initiation aux métiers en alternance...) se sont empilés, sans vraiment polémique: les élèves concernés, bien que jeunes, demeuraient sous statut scolaire. Un pas de plus a été franchi en 2006 avec le lancement, par l'ex-premier ministre , de l'"apprentissage junior" permettant aux jeunes de l'école dès 14 ans. Devant le tollé et au vu de l'insuccès (2000 places ouvertes), le gouvernement a suspendu la mesure en 2007.
un passage. D'une brèche dans la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans. "Clipa", "Dima", "apprentissage junior"... Ces dispositifs successifs ont tenté de du collège les élèves en difficulté pour les en apprentissage le [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] plus t?t possible.
"Pourquoi les entreprises s'embêteraient-elles à des élèves difficiles, alors qu'il y a abondance de jeunes surqualifiés au ch?mage ?, questionne Jean-Jacques Arrighi, chargé d'études au d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq). La loi Cherpion va à contre-courant de la tendance observée depuis 1995 : celle [url=http://cgi.www5d.biglobe.ne.jp/~rainman/keiji4-1235/yybbs.cgi]giuseppe zanotti pas cher Cec[/url] [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] de l'élévation du niveau de qualification des jeunes en apprentissage, au-delà du bac." La proposition de loi ne devrait que quelques milliers de jeunes mais la charge symbolique est forte. "Cette mesure participe du vieux réflexe fran?ais consistant à qu'il existe des gamins qui ne sont pas faits pour l'école, qu'il faut les en aussi vite que possible pour les dans une voie de relégation, explique Fran?ois Dubet, sociologue. Sur ce plan-là, on est dans la vraie contre-réforme par rapport au collège unique."