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Il avait fallu un an "d'apprentissage". Avec [link widoczny dla zalogowanych] un début très "violent", des critiques vécues amèrement, le sentiment de n'être ni comprise ni aimée – "on m'a décrite comme une teigne, [link widoczny dla zalogowanych] on ne peut pas une teigne" –, la rage d' à démentir de fausses rumeurs orchestrées sur Internet "par la droite et l'extrême droite" (un fils en prison au , des revenus annuels de 3 millions d'euros, l'inexistence de son divorce), l'impression [link widoczny dla zalogowanych] de ne jamais se reconna?tre dans la presse. "On attend de moi que je prenne la pose, comme Carla [Bruni-Sarkozy], ou que je m'occupe des pièces jaunes, comme Bernadette [Chirac]. Or, ce n'est pas moi. Mes engagements sont clairement à gauche et mon modèle reste Danièle Mitterrand." Avec cette exigence, indiscutable, de son métier. "J'ai la charge financière de trois enfants, je n'ai tout simplement pas le choix ! Je ne [link widoczny dla zalogowanych] suis pas fortunée comme les anciennes premières dames. Et cette [link widoczny dla zalogowanych] volonté d'indépendance, viscérale, fait partie de mon caractère et de mon histoire. Ma mère a dépendu financièrement de mon père pendant des années avant de [link widoczny dla zalogowanych] en cachette un travail et d' ainsi son indépendance."?Valérie Trierweiller pense trouvé un équilibre et conquis sa place.
Dans l'avion qui la ramenait d', dans la nuit du 8 au 9 juillet, Valérie Trierweiller a paru soudain se détendre. Son s'est fait plus spontané, sa pose plus naturelle. Et même si la compagnie Kenyan Airlines proclamait avec obstination sa fierté d' à son bord la "French First Lady", la compagne de a enfin pu ses talons à hauteur vertigineuse, s' un verre de vin et . L'épouse du président burundais, en un protocole impeccable, venait de la sur un tapis rouge déroulé jusqu'au pied de la passerelle, ayant clos un marathon [link widoczny dla zalogowanych] de trois jours de visites, rencontres, interviews et discours mené tambour battant en République démocratique du Congo et au .
SE DIFF?RENCIER DE CARLA BRUNI-SARKOZY
Elle avait sidéré quelques diplomates et humanitaires, surpris de la découvrir si ardente dans sa croisade pour les femmes [link widoczny dla zalogowanych] de RDC, inflexible dans ses priorités, n'hésitant d'ailleurs pas à le président du Burundi [link widoczny dla zalogowanych] en préférant la visite d'un de [link widoczny dla zalogowanych] lutte contre les violences sexuelles à celle de la fondation de [link widoczny dla zalogowanych] son épouse. Et, au terme du , elle pouvait donc que, oui, le de "première dame" lui était devenu agréable : "Non seulement je l'assume, mais je le réclame." Oui, après des t?tonnements et la difficulté "de entre les souffrances", des priorités avaient fini par s' : les violences faites aux femmes et aux enfants. "J'espère au moins pour quatre ans, peut-être pour dix ans !" Et oui, elle se sentait "plus utile" dans ce r?le que dans celui de journaliste, satisfaite de avec plusieurs structures déjà existantes (France libertés, Cha?ne de l'espoir, Secours populaire, Action contre la faim...) plut?t que de créer une nouvelle fondation, et préférant ne pas "sur le terrain de ", qui se consacre au sida.
Encore angoissée à l'idée de un discours (surtout devant "le président"), soucieuse de dévoiler sa vraie nature ("pas coincée" et "avec le sens de la fête"), et décidée à à Kaboul, à au ... et à un réseau de "premières dames".

Mme?Trierweiller avait embrassé des enfants des rues, orphelins, nés d'un viol ou malades du ; elle avait encouragé [link widoczny dla zalogowanych] des femmes combattives et assuré de son soutien des responsables d'association et en premier lieu le Dr Mukwege, qui, depuis vingt ans, a accueilli et soigné dans son h?pital de Bukavu, dans le Sud-Kivu, plus de quarante mille femmes et enfants victimes de viols massifs et d'une barbarie inédite par des groupes és ; elle avait pris l'engagement – en un discours solennel, applaudi avec ferveur par des dizaines de femmes responsables de la région des Grands Lacs, réunies à Bujumbura par Mary Robinson, envoyée spéciale du secrétaire général de l'ONU – de toutes les tribunes possibles pour leur cause en France et en , condamnant l'impunité des criminels utilisant le viol – y compris de bébés – comme une arme de guerre, dénon?ant le silence.
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