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L'événement n'a pas d'équivalent en deux cents ans d'histoire. Les présidents [url=http://my.goto1688.com/Discuz/forum.php?mod=viewthread&tid=649928]jordan pas cher Is Breast Exercise Work For Most Woman[/url] décident de "promouvoir l'articulation et la convergence d'actions, au moyen de l'échange d'expériences et l'identification de domaines de coopération entre les différents mécanismes d'intégration, sur la base des principes de solidarité, flexibilité, pluralisme, diversité, complémentarité d'action et participation volontaire aux initiatives considérées". Ils prennent aussi collectivement position sur un certain nombre de sujets, comme le changement climatique ou le multilatéralisme. Le 6 novembre 2009, une réunion ministérielle qui se déroule à () fixe un agenda de travail autour de quatre thématiques jugées prioritaires : économico-commerciale, productive, sociale et institutionnelle et culturelle. Puis, le 23 février 2010 se tient à Cancún () le sommet dit de l'unité au cours duquel est décidée la création d'une Communauté d'Etats latinoaméricains et caribéens (Celac). Enfin, les 2 et 3 décembre 2011, le Venezuela accueille un sommet qui "met en marche" la Celac comme "mécanisme représentatif de concertation , coopération et intégration".
Revenons aux caractéristiques de la séquence d'intégration régionale que l'Amérique latine a vécu depuis vingt ans. Les grands accords historiques sont tous en crise lorsque le souscontinent américain [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] entre dans la décennie néo-libérale. Le Marché commun centraméricain (MCCA) se remet difficilement des guerres civiles des années 1980 ; le Groupe andin ainsi que l'Association latino-américaine d'intégration (ALADI) ont été paralysés par la crise de la dette. Les années 1990 voient la relance de ces accords anciens et deux nouvelles initiatives : le Marché commun [url=http://www.jdwq.net/E_GuestBook.asp]peuterey o[/url] du Sud (Mercosur) et l'Accord de libre-échange nordaméricain (Alena). A l'échelle continentale, les Etats-Unis proposent une Zone de libreéchange des Amériques (ZLEA). Cette nouvelle dynamique est exclusivement centrée sur un agenda commercial, dans le contexte post-guerre froide d'une convergence d'intérêts et de valeurs.
La Celac n'a sans doute pas vocation à l'OEA, mais elle s'inscrit dans une dynamique de renforcement d'un régionalisme post-hégémonique et post-commercial en Amérique latine. Sa création en constitue même l'aboutissement logique.
Les crises financières de la fin des années 1990 stoppent brutalement les avancées commerciales. La part du commerce infrarégional rapportée au commerce total dans le MERCOSUR par exemple, passe de 4% en 1990 à 26% en 1998 avant de à 12% en 2003. L'Amérique latine commence alors un spectaculaire basculement à gauche et avec l'arrivée de nouveaux présidents tels que Chavez au ou Lula au Brésil, une conception de l'intégration non exclusivement centrée sur le [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] commerce s'impose.
Dans le même temps, se joue un changement des relations avec les Etats-Unis. Le camp "bolivarien" de Chavez s'adonne [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] à l'affrontement rhétorique, tandis que le Brésil tente d' un statut de puissance émergente au niveau mondial. [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] Le président vénézuélien propose une Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) pour le projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA). Brasilia préfère la négociation de la ZLEA de l'intérieur et tourne son regard [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] vers l'Amérique du Sud. En 2008, ce tournant sudaméricain de la brésilienne se traduit par la création d'une Union des nations [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] sudaméricaines (Unasur). Cette même année, le Brésil convoque les trente-trois pays d'Amérique latine et de la Cara?be pour un sommet sur l'intégration et le [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] développement.
Le Plan d'action accompagnant la déclaration de Caracas est modeste. Le repérage de domaines de coopération possible ne doit pas interférer avec les nombreux autres accords d'intégration, ce qui n'est pas chose facile.
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Ce trio insolite ne semble pas de difficultés particulières à . Dès le mois de janvier 2012, les trois ministres des se sont réunis et ont décidé de en priorité sur les thématiques de l'énergie, de la science et de la technologie, des infrastructures, de la finance et du développement . Dans le même temps, le Chili critiquait vertement Cuba pour son mépris des droits de l'homme à la suite du décès d'un dissident en grève de la faim. On peut y l'illustration d'une certaine capacité, assez nouvelle en Amérique latine, à la recherche de l'intérêt général au-delà des [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] différents politiques.
La Celac est par ailleurs pilotée par une "tro?ka" constituée du pays exer?ant la présidence accompagné de son prédécesseur et [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] de son successeur. En 2012, le Venezuela, le Chili et Cuba sont en charge de la mise en oeuvre du Plan d'action de Caracas et de préparer le prochain sommet qui aura lieu en janvier 2013 au Chili.
sa place ? Les commentaires les plus divers ont accompagné le sommet de Caracas (2 et 3 décembre 2011) qui a officialisé sa naissance. D'aucuns voient dans la Celac un substitut à l'Organisation d'Etats américains (OEA), devant à l'Amérique latine de se débarrasser enfin de la tutelle humiliante des Etats-Unis sur les affaires politiques de la région. Le président vénézuélien Hugo Chávez, relayé par ses alliés au sein de l'Alliance bolivarienne pour les (ALBA), a tenu des propos très offensifs donnant à que la Celac allait se en instrument de lutte anti-impérialiste. D'autres, à l'inverse, n'y [url=http://www.yamadayaryokan.co.jp/yybbs/yybbs.cgi?p+%5B0,4452,41]barbour paris Un rapport soul[/url] voient qu'un forum accueillant l'ensemble des pays de la région, Cara?be et donc comprise, à des fins de discussion, s'inscrivant dans la suite du Groupe de Rio, un forum de concertation permanente créée en 1986 et [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] qui a maintes fois fait ses preuves. de une institution telle [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] que l'OEA, créée en [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] 1948 et dotée d'institutions solides, ne leur semble ni raisonnable ni possible. La ou le ont défendu cette position.
D'autres enfin imaginent un agenda de coopération, dans des domaines où l'échelle continentale présente une valeur ajoutée. Le s'inscrit dans cette posture pragmatique.
L'heure est au pragmatisme et à la flexibilité, ce qui représente un réel progrès pour le régionalisme dans la zone Amérique latine et Cara?bes.