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PostPosted: Mon 16:52, 04 Nov 2013    Post subject: hollister deutschland Bernard Kouchner, un ministr

"N'?CRIVEZ PAS QU'ON FAIT ?A POUR D?BY ! ON S'EN FOUT, DE D?BY !"
Interrogé sur ce point, Kouchner se cabre : "Au Darfour, il y a de l'ingérence quand même ! Une résolution de l'ONU ! Sauf qu'on n'a pas réussi... Ils (les Soudanais) ne veulent pas de nos troupes. Je ne veux pas des troupes européennes partout, ce serait de l'impérialisme."
"IL EST [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] SECOURISTE, PLUS QUE DROITS-DE-L'HOMMISTE"
Kouchner voulait rééditer au Darfour l'opération de 1991 au Kurdistan irakien - le premier cas, dans l'histoire, de la mise en application de l'ingérence humanitaire par le biais d'une opération militaire autorisée par l'ONU. A Potsdam, fin mai 2007, il expose son plan. Ses homologues du G8 l'écoutent poliment. Aucun ne reprend publiquement son idée. L'Elysée non plus, qui le laisse en rase campagne.
Mais quand les rebelles ont attaqué N'Djamena, début février 2008, il n'était pas opposé à l' de la force aérienne fran?aise. De Washington, la sous-secrétaire d'Etat américaine, Jendayi Frazer, appelait les Fran?ais à pulvériser les rebelles déboulant du : "Bomb them ! Kill [url=http://sea.scatv.ne.jp/~bodysaron/postmail/postmail.cgi]barbour france paris Le Conse[/url] them ! Do it !", lan?ait-elle. Nicolas Sarkozy [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]peuterey outlet[/url] opta pour une militaire en sous-main. Les partenaires européens avaient prévenu : une intervention militaire ouverte signerait la mort de l'Eufor.
Au Biafra, il se peut que Kouchner ait servi, sans que cela soit sa motivation, les intérêts bien compris de la politique fran?aise en Afrique. Tout comme, en 1992, son voyage avec [url=http://www.sidegemeinde.com/peutereyoutlet.php]peuterey outlet[/url] Fran?ois Mitterrand à Sarajevo avait co?ncidé avec la conviction du président fran?ais qu'il ne fallait pas se d' militairement contre les forces serbes. Kouchner, en alibi ?
Après sa nomination par Sarkozy, il a jubilé. C'était, a-t-il dit devant des ambassadeurs, "l'improbable cours du destin". A New York, [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]www.par5club.com/louboutin.php[/url] un soir de septembre 2007, il embrasse d'un regard la ville qui étincelle à ses pieds, du haut de la tour qui abrite le bureau de son ami Jean-Maurice Ripert, ambassadeur auprès de l'ONU : "Un bureau comme ?a, tu n'imaginais pas en un un jour !"
En septembre, cela fera quarante ans que Kouchner est parti pour le Biafra, le peuple ibo massacré par le nigérian. De Gaulle et son "M. Afrique", Jacques Foccart, avaient con?u un plan, comme l'a raconté notamment Jean-Christophe Rufin (Le Piège humanitaire, 1993) : le géant anglophone de l'Afrique en dépêchant des aides et des médecins dans la région sécessionniste, sous l'égide de la Croix-Rouge fran?aise.
La France a presque triplé le nombre de ses soldats déployés au Tchad, pays menacé par des rébellions . Lorsque Kouchner parle de l'Eufor, [url=http://www.riad-marrakesh.fr]www.riad-marrakesh.fr[/url] il insiste toujours sur les victimes du Darfour. Mais la masse des victimes est de l'autre c?té de la frontière.
Il y a eu sa sortie sur l', à la radio, en septembre : "Il faut se préparer au pire", le pire étant "la guerre". Il fallut , recadrer, démentir toute intention belliqueuse de la France. L'Elysée s'irrita de la bourde, fit des remontrances. Mais [url=http://cgi5.synapse.ne.jp/~nu-din/joyful_guest/joyful.cgi?mode=res&no=166]barbour sale Which Bike Model[/url] Sarkozy s'afficha avec Kouchner quelques jours plus tard, lors d'un jogging à New York, ce qui donna cette fameuse photo où le ministre, l'air épuisé, porte un tee-shirt marqué "Gare au Gorille".
En juillet 2007, il re?oit son homologue tchèque, le prince Schwarzenberg, un proche de Vaclav Havel et grand militant de la cause des dissidents cubains. Le ministre tchèque lui expose sa vision de ce que devrait être la politique de l' à . Soudain, Kouchner s'exclame : "Ah ! Fidel ! J'ai été ?a, aussi !" Il partait dans ses souvenirs, dans son voyage à Cuba en 1964, quand il d?nait avec Castro. "L'entretien s'est mal passé, ?a partait dans tous les sens", relate un témoin.
Les accommodements, les contorsions de Kouchner sur d'autres sujets, comme le Tibet, ne sont finalement pas grand-chose en comparaison avec cela, avec cette prise de conscience, au tout début de son ministère, que ses , sa posture allaient se à de lourdes contingences.
André Glucksmann, qui avait pendant la campagne présidentielle pr?né un "ticket Sarkozy-Kouchner", est, lui, très laudatif sur [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]www.teatrodeoro.com/hollisterde.php[/url] un point : "S'il doit quelque chose du passage de Kouchner au ministère, c'est la réconciliation de la France avec le " du président Kagamé. Kouchner, dit Glucksmann, "est allé à l'encontre de l'élite militaro-diplomatique fran?aise, à l'encontre de quatorze ans de diplomatie fran?aise plus qu'équivoque".
Bernard Kouchner laisse parfois la conscience aigu? qu'il a des limites de son action. "Oui, je doute. Je doute du succès de mes initiatives", a-t-il déclaré en avril devant le Conseil de l'Europe. Il tisse ses réseaux, nomme des amis dans la diplomatie, pousse certains vers des hauts postes de l'ONU, soigne ses relations dans les milieux d'affaires. Anticipe-t-il un repli du Quai, un jour ? "Mon grand triomphe dans la vie, nous dit-il à l'issue d'une discussion sur l'Eufor, l'ingérence, le Darfour, c'est que j'ai "fait" la responsabilité de protéger ! C'est ce qui restera, quand je serai mort." Il balaie l'air du bras. "Ma position de ministre ? Je suis médecin. J'ai toujours voulu comme tel."
Il apporte cela à Sarkozy, sa saga personnelle qui court du Biafra au , une popularité qu'il entretient comme une rente. Ils partagent une vision du monde faite d'atlantisme et de la volonté de barrage à la menace islamiste, que Kouchner appelle le "fascisme vert".
Hormis le Kosovo, les dossiers européens ne l'intéressent que peu. Son terrain de prédilection est la catastrophe humanitaire. Sa tentation, l'intervention . Dans son livre Power and the Idealists (éd. Soft Skull Press, 2005), l'Américain Paul Berman définit l'itinéraire de Kouchner comme du "guévarisme des droits de l'homme". Il écrit que c'est ce penchant pour l'action de force qui a poussé Kouchner, en 2003, à avant tout, dans l'invasion américaine de l'Irak, un moment de "libération" d'un peuple opprimé par une terrible dictature. Selon Berman, les motivations profondes de Kouchner, comme pour d'autres représentants de la génération 1968 en , se situent dans une volonté constante d'être "résistant" : les armes ou le maquis, comme il aurait aimé le s'il en avait eu l'?ge, en 1939-1945. Kouchner parle peu de son histoire familiale, de ses grands-parents paternels raflés à Paris par la Gestapo en 1943 et déportés à Auschwitz lorsqu'il avait 4 ans. Ses intimes savent qu'elle compte.
"LES IRANIENS, ON LEUR PARLE ?"
Sur le , quelques jours après la répression meurtrière à Lhassa, il a dit à la télévision : "Les Chinois ont fait des progrès formidables" sur les droits de l'homme, ajoutant : "Evidemment, ce ne sont pas des progrès lorsque l'on tire dans les rues." Il se met parfois aux abonnés absents. Il s'est arrangé pour ne pas à Tunis en avril, et il s'est abstenu de d?ner à l'Elysée avec le colonel Kadhafi en décembre. Il a laissé le champ libre à la jeune secrétaire d'Etat Rama Yade, qui cherchait à , qui l'agace profondément et que le président couve.
A propos de la et du Liban, il a mal vécu d'être court-circuité par Claude Guéant. Le [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] secrétaire général de l'Elysée s'est rendu en novembre 2007 à Damas, accompagné du Jean-David Levitte. Kouchner se dépensait depuis des semaines en allers-retours vers Beyrouth, et voilà que ses efforts semblaient ruinés ! Il fulminait. Il déploya ses derniers arguments pendant des vacances à la plage, en , avec le couple Sarkozy-Carla. Là, il avait l'oreille du président. Le 30 décembre 2007, Sarkozy annon?ait la rupture des contacts à haut niveau avec les Syriens. "Je le disais depuis des mois !" gronda Kouchner.
Kouchner fut de ceux-là. Il cherchait de l'action, des actes de résistance, loin de Mai 68 et de ses déceptions de jeune militant communiste. Episode fondateur, qui sema les graines, plus tard, de Médecins sans frontières et de toutes les "ingérences" du docteur Kouchner, que ce soit pour les boat people vietnamiens ou les moudjahidins afghans des années 1980.
Seulement voilà, il lui aurait été plus facile d'être ministre des dans la décennie 1990, cette fenêtre inespérée pour l'"ingérence", au Kurdistan, au Timor, au Kosovo. Au Conseil de sécurité de l'ONU, la et la protègent des dictateurs, birmans, soudanais et autres. Des nationalismes se sont soulevés. L'heure est aux résistances pugnaces contre l'imposition de normes par l'Occident, et au refus des interventions ées au nom des valeurs. L'Irak, l' [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister uk[/url] sont passés par là. Il y a, convient Kouchner, "un retour de b?ton".
Il a eu un fouillis de paroles contradictoires, de phrases inachevées, emberlificotées. "Faites-le , faites votre boulot, il dit des conneries !", s'énervait un diplomate en septembre à l'ONU, s'adressant à l'entourage de Bernard Kouchner, alors que le ministre était entouré de micros.
SA NOMINATION ? "L'IMPROBABLE COURS DU DESTIN"
"JE SUIS M?DECIN. J'AI TOUJOURS VOULU COMME TEL"
C'est sur le Darfour, face à un régime soudanais coupable, à ses yeux, du pire des crimes, celui de génocide, que son affichage d'un militantisme fougueux s'est brisé contre le mur des nouvelles réalités des relations internationales. Il l'a accepté. Il s'est replié sur un autre scénario, que déjà l'équipe Chirac-Villepin avait pr?né : une force internationale au Tchad, aux portes du Darfour. Il a mis sur pied l'Eufor, la force militaire européenne de 3 700 soldats pour l'est du Tchad. Cette opération de "protection de civils" est son principal accomplissement de ministre. "Avec ?a, il s'est mis en avant, dit une source à Bruxelles, il cherchait son oxygène face à l'Elysée, qui fait la politique étrangère."
depuis un an. Il a 68 ans, le menton toujours volontaire. Mais un petit air de désappointement flotte, une gêne qui le fait s'. Il était censé les "valeurs" dans la de Sarkozy : il s'est retrouvé à les esquives, les acrobaties verbales. Tout en restant, fait un diplomate britannique, "l'une des rares personnes qui continuent à : il faut se préoccuper des drames qui surviennent loin de nous".
C'est un moment décisif, un tournant au coeur de son expérience au gouvernement, mais qu'il rechigne à évoquer. Il réécrit parfois l'histoire : "Des couloirs à travers la frontière, jamais je n'ai dit ?a !", prétend-il, assis dans le salon de la rotonde, majestueux bureau qui s'ouvre par trois baies sur le du ministère.
C'est animé de ce sentiment-là, le "Plus jamais ?a !", qu'il a voulu du Darfour son dossier phare, dès son arrivée au Quai. Il avait signé en décembre 2006 un texte dans Le Monde, fustigeant la "triste tergiversation" de la France face à "la réalité du génocide". Il appelait à l'établissement, "à du ", d'un "corridor humanitaire sécurisé par la communauté internationale". Cette idée, il la développe une fois ministre. Il pr?ne une effraction, par la force, de la souveraineté soudanaise, une intervention à travers la frontière : l'ingérence pure ! Et quand des représentants d'ONG le contredisent lors d'une réunion, mettant en garde contre l'erreur d'analyse, il se lève de son siège et quitte la salle, furieux.
Avec l'Iran, il a tenté, un temps, une diplomatie en solo. Un jour de juin 2007, il téléphone au diplomatique de Sarkozy, qui le surveille de près : "Les Iraniens, on leur parle ? - Oui", lui répond Jean-David Levitte. Prenant cela pour un feu vert, Bernard Kouchner rencontre à Paris, dans le secret, le négociateur iranien pour le , Ali Larijani, par l'entremise d'un journaliste. L'Elysée tiqua, mais laissa . Il y a eu ses voyages en , en ao?t 2007 et mai 2008, des moments de grande perplexité pour certains diplomates, qui s'interrogeaient : à quoi bon ? "Bernard", comme l'appelle son entourage, voulait "participer au retour de l'espoir" en Irak, mais sans jusqu'à s' avec les troupes américaines. Qui allait sa protection à Bagdad ? "Je prendrai les peshmergas (combattants) !", s'énerva-t-il en réunion, avant le premier . Ses entrées en Irak passent par les milieux kurdes, qu'il conna?t depuis les années 1980. Au , il a ses "canaux" chez certains chiites.
"DES COULOIRS ? TRAVERS LA FRONTI?RE, JAMAIS JE N'AI DIT ?A !"
"L'ingérence, ?'aurait été d' au Darfour, dit un diplomate spécialiste de l'Afrique, ?'aurait été, au moins, d' une zone d'interdiction de survols (pour empêcher l'armée [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] soudanaise de des civils). Mais ?a, Kouchner n'a pas pu le . Le Darfour n'est pas suffisamment une priorité de la communauté internationale, au moment où on est pris avec l'Afghanistan. On est au Tchad car on n'est pas au Darfour."
Dans son ouvrage Les Guerriers de la paix (Grasset, 2004), Bernard Kouchner argumente en faveur de l'ingérence. A l'appui de sa thèse, il cite la réponse faite par Goebbels, représentant du Reich, à la Société des nations, en 1933, alors qu'il était interrogé sur les pogroms nazis : "Messieurs, "Charbonnier est ma?tre chez lui"." C'est ce que Kouchner a toujours voulu . Mais au Darfour, à ce jour, les efforts de la communauté internationale ont bien peu changé la donne sur le terrain. "?a n'est pas simple dans sa tête", dit un proche, interrogé sur la [url=http://www.wiis.fr]louboutin pas cher[/url] fa?on dont Kouchner per?oit le carambolage entre principes affichés et contenu réel de la politique extérieure. D'autres, à Paris, tiennent Kouchner pour un cynique, un faiseur d'illusions. Un beau parleur qui emploie des antiphrases, qui dit "génocide" un jour, puis rien le lendemain. Qui parle d'ingérence là où il n'y en a pas. "De deux choses l'une, estime l'un de ses plus farouches critiques, l'ancien président de MSF, Rony Brauman, ou bien Béchir (le président soudanais) est Hitler, et on ne lui sert pas la main. Ou bien il ne l'est pas, et on ne raconte pas qu'il l'est".
Avec Sarkozy, il s'entend assez bien. Ils se sont flairés. Tous deux aiment les coups d'éclat, tous deux sont bouillonnants, colériques, pleins de mépris pour ce qu'ils per?oivent comme les mauvaises habitudes du "Quai", ses "ors", son c?té vieillot et engoncé. Tous deux pensent qu'au fond la diplomatie est affaire d'opérations chocs et de relations personnelles. Ce qui n'empêche pas le président de [url=http://www.feicui2008.com/bbs/home.php?mod=space&uid=181972]www.marrakech-hotel.fr Sélection de livres[/url] de près son ministre par Jean-David Levitte, diplomate de haut vol, personnage plus froid et classique. Kouchner ne manque jamais une occasion de qu'en quarante ans d'activités sur la scène internationale, il conna?t "la terre entière", comme le dit un diplomate.
Mais il a avalé des chapeaux. Il a d? . Il a subi des critiques. Il réagit en "travaillant" les , en vertu de cette "loi du tapage" qu'il affectionne et qu'il a mise en oeuvre dans l'affaire du cyclone en . Il s'est positionné en pointe, à l'échelle mondiale, en invoquant la "responsabilité de protéger", sans être suivi à l'ONU. Il a dépêché un navire militaire au large des c?tes birmanes, qui a d? chemin car la junte n'en voulait pas. Sur la Chine, il s'est coulé dans le discours conciliant de l'Elysée vis-à-vis de Pékin, lui qui dénon?ait jadis avec force l'écrasement du Tibet. En privé, il moque la théocratie des moines, tout en déclarant souvent, en public, qu'il parle au dala?-lama.
"Il est secouriste, plus que droits-de-l'hommiste", observe un diplomate. "On est allé le pour évoquer le glissement autoritaire dans des pays ex-soviétiques, et la à déployer face à cela. Il y était indifférent", raconte une responsable d'organisation de des droits de l'homme basée hors de France. Le long, patient, pénible effort qui consiste à une politique pour les régimes répressifs à s', à se , ne le fait pas .
A de mai 2007, Kouchner n'a plus parlé de "génocide" au Darfour. Il a décrit l'Eufor comme une action "typique de l'ingérence". Il en fait le porte-étendard de ce concept qu'il défend. Ingérence ? D'autres, en Europe, y ont vu un stratagème de [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] Paris, le moyen de un "pré carré" fran?ais en . Les Britanniques et les Allemands se sont méfiés, et n'ont contribué avec aucun soldat. Kouchner s'est beaucoup inquiété de cette [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] perception : "N'écrivez pas qu'on fait ?a pour Déby ! On s'en fout, de Déby !", a-t-il lancé un jour.
Lui qui moquait jadis le "costume trois pièces" de son ami Joshka Fischer, ancien militant soixante-huitard devenu ministre des affaires étrangères en , le voilà à son tour dans un habit étroit, une fonction où les bornes sont tracées, où le monde n'est pas "sans frontières". Est-il bien à la bonne place ? Au bon moment ?

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