Guild Wars Guild :: Topic review - barbour uk outlet Depuis trente ans, le changement

qdnto15z

En menant une analyse de la production mondiale des trois grandes céréales (ma?s, blé, riz) ainsi que du soja, David Lobell (université Stanford, Californie) et ses coauteurs suggèrent que l'évolution des températures et [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] des précipitations entre 1980 et 2008 a fait les rendements moyens mondiaux des cultures de blé et de ma?s, respectivement de 5,5 % et [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin[/url] 3,8 %.
Le Monde.fr a le plaisir de vous la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Elevés, ces chiffres ne doivent cependant pas être lus comme une baisse nette de productivité, mais plut?t comme un manque à , sur l'ensemble de la période étudiée, d'environ 23 millions [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] de tonnes pour le ma?s et 33 millions de tonnes pour le blé. L'évolution du depuis trente ans n'a globalement pas eu d'impact négatif sur les cultures de soja et de riz.
Ce constat peut être extrapolé, selon les auteurs, à une bonne partie de l'. "La perte de rendement due à la dégradation des conditions climatiques s'ajoute à d'autres facteurs, purement agronomiques, comme des changements dans la rotation des cultures ou l'utilisation d'engrais, précise M. Soussana. Ces effets négatifs sont cependant compensés par les gains réalisés gr?ce à l'amélioration génétique [url=http://yangchadui.com/home.php?mod=space&uid=172912][/url] des variétés qui permet de , encore aujourd'hui, autour d'un quintal de blé par hectare et par an." D'où la stagnation observée, les progrès de la science agronomique étant partiellement [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] "effacés" par le réchauffement et les épisodes secs.
L'une des causes avancées par les chercheurs fran?ais était que les effets du réchauffement commen?aient à se sur l'agriculture céréalière depuis les [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] années 1990, conduisant à une perte estimée entre 0,2 et 0,5 quintal de blé par hectare et par an.
Les résultats [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] varient fortement en fonction des cultures et des régions. L'Amérique du Nord est la plus épargnée, les rendements n'y ayant pas été affectés par le climat depuis trente ans. Au contraire, la et le ont vu les rendements de leur ma?siculture entre 5 % et 10 % ; l' et la France déplorent un manque à d'environ 5 % sur les rendements de leurs cultures de blé - moins toutefois que la qui, de manière contre-intuitive, perd 15 % de rendement sur cette céréale. Le soja est le plus affecté au Brésil qui, là encore, perd quelque [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] 5 % de rendement sur cette légumineuse, très importante pour la production animale.
, mais bien une réalité du [url=http://cgi.din.or.jp/~skame/cgi-bin/nbbs/petit.cgi]louboutin pas cher Free Porn [/url] présent. C'est, en substance, le principal message d'une étude menée par plusieurs [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] chercheurs américains et publiée vendredi 6 mai par la revue Science.
L'exercice tenté est complexe : sur la période analysée, les climats régionaux ont certes évolué, mais aussi les pratiques agricoles, les variétés semées, la quantité et la nature des intrants (pesticides, engrais), etc. David Lobell et ses coauteurs ont observé, région par région, l'évolution des précipitations et des températures pendant la saison végétative. Ils ont ensuite utilisé un modèle de réponse de chaque à ces changements, pour des variations de production la part imputable au climat.
"C'est à mon sens un des principaux enseignements de ces travaux : des pertes de rendement sont constatées un peu partout, en tout cas sans distinction de latitude, dit M. Soussana, coauteur du dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC). Jusqu'ici, on pensait que les effets négatifs du changement climatique seraient surtout importants pour les cultures de la [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] zone tropicale. Cela ne semble pas être [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] le cas."
Les effets du climat sur l'agriculture depuis 1980 permettent-ils de prédire ce qui va dans les prochaines décennies ? "Pas vraiment, car cela sera aussi fonction de l'effort d'adaptation qui sera fait", répond M. Soussana.
Bien qu'elle soit fondée sur l'analyse statistique de données agronomiques et climatiques souffrant parfois d'incertitudes importantes, en particulier dans les pays en développement, l'étude de M. Lobell est corroborée, localement, par des plus fines menées sur le territoire fran?ais. Ces travaux, dirigés par l'agronome Nadine Brisson (unité Agroclim, INRA) et publiés fin 2010 dans la [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] revue Field Crops Research, sont "globalement cohérents" avec ceux qui viennent d'être rendus publics dans Science, selon M. Soussana.
Cette analyse observait dans l'Hexagone une stagnation des rendements du blé depuis le milieu des années 1990. Ceux-ci n'avaient pourtant jamais cessé d' depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.
"Il s'agit d'un travail important, car c'est la première fois qu'une telle évaluation est tentée au niveau mondial", estime Jean-Fran?ois Soussana, directeur scientifique environnement à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). D'autant plus important que les quatre cultures analysées sont, comme l'écrivent les chercheurs, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] à la base de [url=http://www.vill.tabayama.yamanashi.jp/cgi-def/admin/C-002/bb1208/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]hollister Pourquoi le système[/url] quelque "75 % des calories consommées directement ou indirectement par l'humanité".