Guild Wars Guild :: Topic review - jordan pas cher Colombie. Naissance du mouvement b

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La guérilla se dote d'une branche politique

Correspondance particulière
depuis Bogota.
Comment lancer officiellement un vrai parti politique clandestin ? C'est à la guérilla colombienne des FARC que revient d'avoir trouvé la réponse à cette question insoluble : samedi, depuis la zone démilitarisée de San Vincente del Caguan, les " comandantes " ont inauguré, avec ballons et bal populaire, le Mouvement bolivarien (MB) destiné à être leur bras politique. Discours, rassemblements, musique et couverture médiatique étaient d'autant plus au rendez-vous que la zone de San Vincente, accordée à cette guérilla en novembre 1998 par le gouvernement, est le [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] seul endroit où les FARC peuvent se montrer officiellement et sans risque. Une fois franchies les limites de ces 40 000 kilomètres carrés (une superficie égale à celle de la [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] Suisse) sur lesquels règne sans partage la guérilla, c'est le retour au conflit armé [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister[/url] et à la clandestinité ; ce qui soulève bien des questions quant à la vraie fonction du Mouvement bolivarien et sa viabilité. Peu avant les célébrations, les services de renseignement de l'?tat ont intercepté un message du chef de la stratégie militaire des FARC, Jorge Briceno : qualifiant le MB de " mouvement pour la guerre ", il a déclaré qu'il faudra recruter " jeunes et vieux " pour qu'ils participent à la lutte contre les paramilitaires et autres ennemis. Ces mots ont d'autant plus jeté un froid, qu'ils contrastaient totalement avec l'image de " parti pour la paix " qu'a développée Alfonso Cano, un des intellectuels des FARC, chargé de la direction du Mouvement bolivarien, dans son discours d'inauguration. Le projet d'un mouvement politique qui accompagnerait étroitement l'organisation militaire n'est pas récent : l'idée a été adoptée en 1993 au 8e congrès des FARC. Il s'agissait à ce moment-là d'envisager un successeur à la défunte Union patriotique communiste dont les quelque 3 000 membres avaient été décimés par le terrorisme d'?tat durant les années quatre-vingt.
Il y a un [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] an, le célèbre chef des FARC, Manuel Marulanda, " Titofijo ", avait à plusieurs reprises fait allusion à la création du Mouvement bolivarien. [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] C'est maintenant chose faite et le but annoncé est la conquête du pouvoir politique par une présence tangible, bien que clandestine, dans les zones urbaines. C'est aussi là que le b?t blesse : les FARC sont une organisation essentiellement paysanne, dont l'histoire, les mots d'ordre et la stratégie sont ancrés dans un contexte rural, sujet à de profondes transformations. Contrairement à la situation qui existait encore il y a une dizaine d'années, la majorité [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] des Colombiens vivent aujourd'hui dans des agglomérations urbaines. A ce jour, les FARC ont peu réussi a s'implanter dans les villes et dans les milieux intellectuels colombiens.
Toutefois une chose est certaine : le lancement du MB pourrait avoir un impact déstabilisant sur la tenue des élections d'octobre durant lesquelles, outre l'élection de représentants locaux et gouverneurs légaux ou clandestins, les Colombiens devront se prononcer sur les 17 questions du référendum proposé par le président Andrés Pastrana pour réformer l'?tat, auquel les FARC sont totalement opposées. À ces complexités inextricables, s'ajoutent les difficultés très sérieuses que rencontre le processus de paix avec la deuxième guérilla du pays, l'Armée de libération nationale (ELN) guévariste. De ce c?té-là, les espoirs déclenchés il y a huit jours par l'annonce de la mise en place d'une zone de " rencontre " ou de " cohabitation " ont été de courte durée. Une fois de plus, il s'agit de créer un lieu où négocier sans risque. La zone qui serait octroyée à l'ELN, dans une région au sud de Bolivar, ne ferait que 5 000 kilomètres carrés. Bien que [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] huit fois plus petit que le fief des FARC, le territoire destiné à l'ELN fait couler beaucoup d'encre : les localités désignées, Yondo, Cantagallo, et San Pablo, forment en [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] fait un couloir stratégique qui longe le fleuve Magdalena [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] entre la ville pétrolière de Barrancabermeja et Puerto Wilches, avec vue imprenable sur le trafic fluvial et les raffineries. À l'intérieur, les terres recèlent des mines d'or et d'argent, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] des zones d'élevage et un climat propice a la culture de la coca. Cette " zone de rencontre ", si elle [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] se concrétise, formerait aussi un corridor de communication avec quatre autres régions où l'ELN est très active.
Mais les 200 000 habitants [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] concernés rejettent catégoriquement ce projet : ils dénoncent tout à la fois le manque de concertation avec les autorités locales et craignent plus que tout les représailles dont les menacent déjà les paramilitaires de Carlos Castano.
Geneviève Maurer

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