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ayhda88r
PostPosted: Wed 12:25, 18 Sep 2013    Post subject: nike air jordan pas cher Guerre du Vietnam des i

Les journaux, à l'époque, publient ces photos chocs. "A condition que le visage [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] du mort ne soit pas identifiable, explique Richard Pryne. Il y avait des images horribles, mais on les considérait comme des informations importantes. On ne pourrait pas ?a maintenant. La guerre est devenue une scène de crime ! Il n'y a plus moyen d'." Christian Simonpietri, qui fut au Vietnam pour l'agence Gamma, confirme : "Après le Vietnam, tout a changé. Les Américains se sont rendu compte de l'impact des images. Et lors des guerres suivantes, par exemple l'invasion de la Grenade (1983), l'accès de la presse a été totalement contr?lé."
En même temps qu', trois autres photographes ont péri dans l'attaque de son hélicoptère : le Shimamoto (Newsweek), l'Américain (United Press ), et le Britannique Larry Burrows, star du magazine Life, auteur de stupéfiantes images en couleur. Un autre aurait [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] d? partie de la liste, Nick Ut : "Henri était mon meilleur ami, nous travaillions tous les deux pour AP, raconte [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] le photographe, ému. Je devais cet avion, mais on s'est arrangés, pour des questions de vacances... Il a pris ma [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] place, [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] et c'est lui qui est mort."
Nick Ut a perdu un autre proche dans le conflit : son propre frère, photographe à AP, est mort quand Ut n'avait que 15 ans. La , endeuillée, avait besoin d'argent, alors le cadet [url=http://bbs.hr936.com/forum.php?mod=viewthread&tid=15761&pid=54833&page=1&extra=page=1#pid54833]barbour uk outlet Le sérieux budgétaire, ce nest[/url] a aussit?t remplacé l'a?né. Après trois mois au labo, il partait sur le terrain.
Les images du Vietnam reflètent cette proximité extrême du photographe avec son sujet. Les photos [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] d'Henri Huet sont sans fard : elles montrent des soldats en difficulté, des blessés graves qui n'en ont plus pour longtemps, des cadavres qui attendent d'être rapatriés dans des sacs. Dans sa photo la plus [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] célèbre, publiée en couverture de Life en 1966, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] un docteur tente de un soldat alors qu'il est lui-même sérieusement blessé.
Devant ces images pleines de morts, de boue et de fatigue, les langues se délient. Les photographes disent la même chose : aucune guerre n'a marqué leur vie et leur carrière comme celle du Vietnam. D'abord parce que ce conflit a été, pour les photographes, le plus meurtrier de tous. Un livre, Requiem (éd. Marval, 1998), a fait le compte : 135 reporters tués, des deux c?tés. Henri Huet a lui-même photographié les derniers instants d'une consoeur : sur une image poignante de 1965, , mortellement touchée, est recroquevillée sur le sol, tandis qu'un aum?nier militaire lui donne l'extrême-onction.
Ce mélange de liberté et de danger a créé chez les photographes une fascination pour cette époque, presque de la nostalgie. Les émotions y étaient intenses, les amitiés aussi. "Nous avons vécu une époque fantastique, -résume . On n'aimait pas la guerre, mais c'était un défi, on dépassait nos limites, on voyait l'horreur dont l'homme était capable." Aujourd'hui encore, Richard Pryne se souvient du Vietnam comme d'une expérience unique : "Les meilleurs articles, les souvenirs les plus forts sont liés au Vietnam. Et mes meilleurs amis, je les ai connus là-bas." Dans l'exposition consacrée à Huet, la commissaire de l'exposition, Hélène Gédouin - nièce du photographe -, a tenu à une petite salle à part, qu'elle appelle "la pièce des copains". "Dans les lettres qu'Henri Huet a envoyées pendant son séjour au Vietnam, dit-elle, il parle énormément de ce lien très fort qui les unit." On y trouve des [url=http://www.hbjinluban.com/thread-48535-1-1.html]louboutin pas cher Dans les archives du Monde Le rêve dune paix éternelle[/url] images célèbres qu'ont faites au Vietnam les collègues d'Henri Huet, comme [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] Nick Ut, , ou : des images de souffrance, de mort et d'amitié comme seul le Vietnam en a fait na?tre.
Ces morts ne sont pas le fruit du hasard. "Les pertes chez les photographes reflètent la situation sur le terrain, explique , qui fut le chef du bureau d'AP à Sayon de 1968 à 1973. Nous avions une liberté totale d'accès. Le Vietnam a été la première et la seule guerre américaine sans censure." Sur le terrain, les photographes vont où ils veulent ; ils sont même prioritaires. "Il suffisait d' un qui se rendait [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] là où je voulais. Il me disait : "Monte !" et je sautais dans l'hélico", raconte Nick Ut. Les photographes partagent le quotidien des soldats, qui ont souvent le même ?ge qu'eux ; ils subissent les assauts de l'ennemi et courent les mêmes risques. "La différence, précise Nick Ut, c'est que je portais un appareil et pas une arme. J'ai toujours [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] refusé, ?a pouvait être dangereux si j'étais pris."
se sont donné rendez- à la Maison européenne de la photographie (MEP), à Paris. On croise Nick Ut, mondialement célèbre pour sa photo de 1972 qui montre une petite fille nue et hurlante, br?lée au napalm. Ou Christine Spengler, une des rares femmes à couvert ce conflit. L'ambiance est au recueillement et à l'émotion. Il y a quarante ans, le 10 février 1971, leur confrère et ami, le Fran?ais Henri Huet, qui travaillait pour l'agence américaine Associated Press (AP), dispara?t : son hélicoptère est abattu par des tirs du Vietcong au-dessus du . Jusqu'au 10 avril, une exposition à la MEP rend hommage à [url=http://bbs.377ds.com/forum.php?mod=viewthread&tid=465158]www.achbanker.com/home.php The Market Home Fast Plan[/url] ce photographe doué et un peu oublié.
"Henri Huet, Vietnam", Maison européenne de la photographie, 5-7, rue de Fourcy, Paris 4e. Tél. : 01-44-78-75-00. Sur le Web : . Du mercredi au dimanche, de 11 heures à 20 heures. Jusqu'au 10 avril.
A : Henri Huet. [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] "J'étais photographe de guerre au Vietnam", de et Hélène Gédouin, éd. du Chêne, 2006.
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