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Posted: Wed 8:06, 25 Sep 2013 Post subject: barbour Les favelas prises entre deux feux |
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Les adultes sont aussi vulnérables que leurs enfants. [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] L'autre semaine, à Cidade de Deus, une rafale a perforé la porte [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] de la maison de Michele da Silva, 27 ans, alors qu'elle faisait sa lessive. Atteinte à [url=http://cc.latvu.net/guestbook.asp]giuseppe z[/url] la tête, cette femme de ménage est morte sur le coup. Elle laisse deux petites orphelines. Des voisins et amis ont exprimé leur indignation en brandissant des pancartes qui demandaient "Jusqu'à quand accepterons-nous autant d'injustice ?" et en chantant le refrain du Rap du bonheur : "Je veux seulement être heureux/Marcher tranquillement dans la favela où je suis né."
dos Santos sourit aux anges. Elle porte un collier de perles autour du cou et une couronne de roses sur ses cheveux bouclés. Elle a 11 ans. Elle les aura pour toujours. Le vendredi 15 février, peu après 13 heures, une balle perdue l'a mortellement blessée.
A Rocinha, la [url=http://kizuna-shuzenji.com/form/cgi/postmail/postmail.cgi]doudoune moncler La sécurité [/url] mort de cette enfant joyeuse, aimée de tous, provoque tristesse et colère. Deux jours plus tard, un impressionnant cortège [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] de [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler-homme/]doudoune moncler homme[/url] minibus et de motos longe les plages de Rio jusqu'au cimetière Sao Joao Batista, où 2 000 personnes, vêtues de blanc, accompagnent Agata.
Les policiers paient aussi leur tribut. En février, ils ont planté, sur la plage de Copacabana, 586 croix de bois pour le nombre de leurs collègues tués en action au cours des trois dernières années. Des policiers militaires (PM) ont défilé à Ipanema en réclamant de meilleurs salaires. Un PM débutant gagne 325 euros. Certains pratiquent [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] le racket pour les fins [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] de mois.
Dans les années 1990, une unité de la PM [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] a incarné cette lutte à outrance, jusqu'aux pires excès : le Bataillon des opérations policières spéciales, ou BOPE. Issus d'une sélection impitoyable, ces quelques centaines d'hommes à l'uniforme noir orné d'un écusson macabre - un cr?ne sur deux pistolets croisés - étaient devenus les soldats d'une guerre urbaine féroce, que résumaient les refrains de leur chant de guerre : "Homme en noir, quelle est ta mission ? la favela, la destruction, l'ennemi, et les cadavres au sol."
En janvier et février, cinq autres fillettes ont été victimes de balles perdues lors d'affrontements entre policiers et narcos dans les favelas de Rio. Trois ont succombé : Wesley, 3 ans, Ludmila, 6 ans, Yorrane, 11 ans.
Agata, Michele et beaucoup d'autres sont les victimes innocentes d'un combat sans merci contre les trafiquants de drogue, voulu par le gouverneur de l'Etat de Rio, Sergio Cabral, avec le soutien du président Lula. Il s'agit d' débusquer les narcos sur leur terrain d'action, au coeur des favelas, au risque de périodiquement ces collines surpeuplées en champs de bataille.
Saura-t-on un jour qui a tué Agata ou Michele ? Les enquêtes, souvent tardives ou b?clées, débouchent rarement sur un . Surtout lorsque la police est sur la sellette. Depuis plus de cinq ans, Marcia de Oliveira exige [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister[/url] la vérité sur la mort de son fils, Hanry, un étudiant touché en plein coeur par une rafale de la PM. Elle a pu qu'il avait eu pour seul tort de se au mauvais endroit, au mauvais moment. Plusieurs policiers ont été mis en cause. Aucun n'a été pour l'instant sanctionné.
Depuis, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] son père réclame . Pour lui, aucun doute : l'auteur du tir fatal est un policier. "J'ai vu, dit-il, d'où les coups de feu sont partis." Plusieurs voisins corroborent son témoignage. La police dément. Ses hommes, affirme-t-elle, sont restés dans la vallée. La télévision a pourtant diffusé des images prouvant le contraire.
Un livre, puis un film, Tropa de elite (Troupe d'élite), réalisé par José Padilha, et Ours d'or du dernier Festival de Berlin, ont montré à un large public les méthodes brutales alors en vigueur dans les favelas. On y voit des policiers sur [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] les suspects la torture par étouffement avec un sac plastique qui fait partie de leur équipement.
Dans le livre, un policier demande : "Capitaine, n'est-ce pas nous qui avons tué la petite, là-bas ?" Réponse de l' : "Oublie, mon vieux, oublie !" A Rocinha, le 15 février, une voisine d'Agata, Maria Rosa, dit entendu, dans [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] la bouche d'un policier, une phrase semblable : "C'est nous qui avons touché l'enfant ?"
Dans la maison de son père, à mi-pente, Agata déjeune et s'amuse avec un jeu vidéo. Alertée par la fusillade, elle s'approche de la fenêtre avant de , blessée : "Papa, mon bras !" Une balle vient de son corps. Elle mourra, près de son père, [url=http://www.r30.co.jp/cgi-bin/aska.cgi]barbour sale Eliminatoires de[/url] dans la voiture de police qui la transporte vers l'h?pital.
La scène se passe à Rocinha, l'une des plus grandes favelas de . Quelque 200 policiers des forces spéciales surgissent en tenue de combat. Objectif de l'opération : Antonio Francisco Bonfim Lopes, alias Nem, un ca?d de la drogue. Aussit?t, des échanges de tirs intenses opposent la à [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] une dizaine de trafiquants.
Les chiffres de la violence au donnent le vertige. Il y a 50 000 homicides par an. L'Etat de Rio bat des records. En sept mois, de janvier à septembre 2007, la police a tué 1 300 personnes, soit 60 % de plus que l'année précédente. Chaque jour, trois jeunes (15-24 ans) sont assassinés. Rio est la plaque tournante du trafic d'armes en Amérique du Sud. Une voiture y est volée toutes les douze minutes. |
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