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Posted: Thu 5:05, 10 Oct 2013 Post subject: louboutin Ingrid et la protection des otages |
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De nombreux groupes se sont organisés au sein des sur Internet, par exemple, pour qu'elle soit déclarée?personae non grata. Le vice-président Colombien, Francisco Santos, l'a même désignée "prix mondial de l'ingratitude". On critique simultanément sa demande et la marche arrière qu'elle a opérée peu après, afin de les vagues d'indignation soulevées.
Engager la responsabilité de l'Etat peut être per?u comme une alternative. L'examen d'un possible manquement de l'Etat à ses obligations d' la protection des personnes devenues otages s'impose alors. Suite à l'assaut de la Cour suprême et du Conseil d'Etat colombiens en 1986, il a été constaté que l'Etat avait négligé d' une protection adéquate aux magistrats victimes d'une attaque annoncée et qui sont devenus otages. Les magistrats survivants et les familles des [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] magistrats décédés ont finalement re?u une indemnité après un long .
Les motivations avancées par Ingrid Betancourt selon lesquelles sa requête n'avait pour but que d' les circonstances de son enlèvement, n'ont pas convaincu la presse. L'otage la plus médiatisée du monde n'avait pas besoin d' une telle démarche. Elle a ainsi eu du mal à qu'elle n'était pas dans son tort lorsqu'elle a décidé de une zone sous contr?le de la guérilla des FARC malgré les nombreuses mises en garde des autorités. Selon elle, c'est bien l'Etat qui a manqué à ses obligations de protection.
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Dans l'affaire d'Ingrid Betancourt, la demande, même morale, même utopique, envers les Farc s'impose. Si la demande actuelle contre l'Etat colombien est symbolique, ce que prétend Ingrid Betancourt, un [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin[/url] procès contre les FARC serait une meilleure opportunité pour une condamnation d'un fait [url=http://www.myip.cn/cgimage.lv]abercrombie Quand cest lordin[/url] et une réparation due. Il serait également possible de une aide des fonds publics, en faisant le principe de solidarité. En revanche, de par leurs confusions, les motivations exprimées par Ingrid Betancourt, mal expliquées, ne font que une autre erreur de stratégie. Elle est apparue sous un angle difficilement défendable.
ces derniers mois s'est achevé par une apparition maladroite. En demandant une réparation [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler[/url] de 5 millions d'euros à l'Etat colombien qu'elle accuse d' été responsable de son enlèvement en février 2002, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] elle a provoqué l'indignation de plusieurs pans de la société colombienne.
En Colombie, Ingrid a perdu le capital le plus précieux d'une personne publique?: sa crédibilité. D'ic?ne de souffrance et de lutte, elle est per?ue désormais comme un modèle de cupidité. Les gens ne remarquent à présent qu'une conduite opportuniste contre un Etat qui a tout fait pour la libre. Certes, elle a eu une réaction [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] juste : la volonté d'être indemnisée. En revanche les voies qu'elle a choisies semblent peu adéquates. Ingrid a été victime d'une erreur d'appréciation et de conseil. Le renoncement à sa requête est bienvenu.
Engager une telle procédure peut alors de l'utopisme. Néanmoins cette impossibilité n'est pas absolue. Les otages américains, détenus avec Ingrid Betancourt et pris par les FARC après la chute de leur avion dans la jungle, ont saisi des tribunaux en assignant quelques américaines qui ont versé des sommes aux FARC pour préserver leurs activités dans les zones de la sous leur influence. D'autres solutions peuvent être également recherchées. [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] On peut le recours au système de l'assurance. Ce principe peut néanmoins être discuté car il est susceptible d' de nouvelles prises d'otages par le versement quasi systématique de ran?ons aux ravisseurs.
On peut considérer, d'une fa?on générale, le bien fondé de l'indemnisation d'une personne prise en otage afin de réparer [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] les préjudices subis. L'existence et la démonstration des différents dommages tels que la privation de la liberté, la menace de mort, l'angoisse des familles, la pénurie économique, la souffrance, ne posent pas de problème de principe. Il s'agira, selon les circonstances, de déterminer le montant de l'indemnisation selon les différents systèmes juridiques des Etats concernés.
D'autres systèmes pour prêter secours à l'otage et à leur , ne sont pas fondés sur la faute mais sur la solidarité. L'Etat constitue des fonds qui sont versés aux victimes d'actes terroristes ou violents. La société prévoit d'une fa?on générale une pour tous ceux qui peuvent être victimes d'un acte tel que la prise d'otages. Le dommage que subissent quelques-uns doit ainsi être assumé par tous.
Au delà de ce faux pas, la problématique soulevée par cette affaire est celle [url=http://flsyxflsyx.c120.163ns.cn/E_GuestBook.asp]louboutin[/url] des droits de l'otage et en particulier du droit de l'otage à une indemnité déterminée selon les circonstances de chaque enlèvement.
Thèse doctorale de José Garavito : La protection internationale de l'otage (Paris X , décembre 2009).
Une autre possibilité consisterait à s'il existe une faute de l'Etat de ne pas réussi à les FARC et d' attendu plus [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] de six ans à libérer les otages. Pourtant, la preuve de cette négligence est difficile, voire impossible à . L'Etat colombien [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel pas cher[/url] peut des moyens abondants et permanents déployés durant toute cette période afin de les guérillas et de les otages vivants à leurs familles.
La question la plus complexe est de définir quelle est la personne responsable du dédommagement de l'otage. D'abord, rien de plus logique que d' cette responsabilité à l'auteur de la prise d'otages, qu'il soit une guérilla, un cartel ou un délinquant ordinaire. C'est logique mais ce n'est pas souvent possible. La fermeté du droit s'incline face à la réalité concernant [url=http://www.nsl.co.jp/jinzai/postmail.cgi]jordan pas cher Top 14 dern[/url] les preneurs d'otages, qui agissent hors la loi, [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie pas cher[/url] vivant le plus souvent dans la clandestinité et sans qu'on puisse les afin de répondre financièrement de leurs actes.
Dans l'affaire Betancourt, ce qui est discuté est [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie soldes[/url] l'occurrence d'un acte de la victime susceptible d'exonérer l'Etat de sa responsabilité. Il s'agit des cas où les personnes se mettent elles-mêmes dans une situation de danger malgré les mises en garde de l'autorité. Le cas n'est ni nouveau ni rare. Le , par exemple, reproche à quelques journalistes fran?ais en mission en d' négligé les mises en garde concernant la sécurité de leurs dé. Mais malgré leur absence de vigilance, les Etats ont toujours l'obligation de secours aux personnes devenues otages. Ainsi, les Etats ont toujours une obligation de moyens pour à leur libération. Néanmoins, au moment de déterminer la possibilité d' une responsabilité visant une réparation civile, la faute de la victime peut comme un élément [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] qui évite la consolidation de la responsabilité.
UN ANGLE DIFFICILEMENT D?FENDABLE |
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